Clap de fin pour l’aventure lensoise et la carrière de Jimmy Cabot. Le joueur a mis fin à ses jours en tant que footballeur professionnel, la faute à un genou qui n’a jamais pu guérir. Il est venu s’exprimer après le match RC Lens-PSG.
“Il y a eu beaucoup d’émotions, j’ai reçu beaucoup de messagesil confie. D’un côté, ça m’a aussi enlevé un peu de poids de l’annoncer, parce que pendant longtemps, j’ai dû dire aux gens que je revenais, je ne savais pas trop. Il y avait parfois des espoirs, parfois un peu moins. Cela ne m’est pas arrivé du jour au lendemain. Évidemment, cela a été long et réfléchi, car j’étais déjà obligé de prendre cette décision. Suite aux complications que j’ai eu après les Crusaders, avec ma blessure, c’est la finalité, il fallait que j’y arrive. Cette question a été soigneusement étudiée ces dernières semaines. J’avais des raisons d’espérer en fin de saison dernière quand j’ai pu reprendre, mais là, j’ai bien vu qu’après 2-3 séances, ce n’était plus possible. J’étais encore loin de pouvoir retrouver le rythme dont a besoin un footballeur professionnel. »
Quelle est la prochaine étape ?
Quelle est la prochaine étape pour lui maintenant ? « Déjà pour la vie quotidienne, c’est vrai qu’on parle de football, mais même pour la vie quotidienne, cela fait aussi partie de ma décision. C’était lourd pour ça aussi. Même les jours où je dois marcher un peu trop ou quelque chose comme ça, je le ressens. J’ai potentiellement encore une grosse opération à faire pour avoir l’esprit tranquille. J’attends de voir le timing dans lequel je le ferai, mais il y en aura un. »
Et professionnellement, l’ancien Lensois ne compte pas quitter le monde du sport de si tôt. « Je suis vraiment passionné au-delà de mon rôle d’acteur, c’est pourquoi j’ai hâte de rester dans cette industrie. J’aime le sport, j’aime le football, j’aime en parler, alors j’espère que cela arrivera. Il y a eu des discussions avec Lens pour voir ce qui était possible, mais après, pour ma part, j’ai dû aussi obtenir certains diplômes dans certaines branches. J’ai aussi besoin de voir avec un peu plus de sérénité ce que je veux vraiment faire et où je veux me consacrer pleinement. Alors voilà, le club m’a dit qu’il y aurait toujours une porte ouverte pour discuter. »