l’essentiel
Deux personnes à moto sont mortes après une double collision avec une Renault Alpine de gendarmerie sur l’autoroute A 709 entre Montpellier et Nîmes samedi soir. L’hypothèse d’une course-poursuite précédant l’accident se confirme.
Un motard et son passager ont perdu la vie après une collision avec un véhicule rapide d’intervention de la gendarmerie, entre Montpellier (Hérault) et Nîmes (Gard), samedi 21 décembre. Les premiers éléments de l’enquête communiqués par le parquet confirment qu’une course-poursuite avait débuté entre les deux véhicules peu avant l’accident.
Il était environ 22h30 samedi lorsqu’un véhicule Renault Alpine a pris en chasse une moto sur l’autoroute A 709, après le péage de Saint-Jean-de-Védas.
Selon le parquet de Montpellier, cité par Midi libre, le deux-roues roulait à 139 km/h au lieu des 90 km/h autorisés. “Alors qu’ils approchaient, à proximité de la sortie Vendargues/Baillargues, sur la commune de Saint-Aunès, pour une raison qui reste à déterminer, l’Alpine aurait percuté la moto, qui est tombée” précise le parquet. Montpellier.
Les premiers éléments de l’enquête révèlent que la course-poursuite pourrait être à l’origine d’un accident. Cette dernière s’étant produite quasi simultanément quelques centaines de mètres en amont du choc mortel. Dans ce contexte, le conducteur du véhicule de gendarmerie a été entendu dimanche par les enquêteurs.
Sans permis moto ni assurance
Les victimes, décédées sur place, sont le conducteur de la moto : un homme de 30 ans habitant Castries dans l’Hérault et son passager, 17 ans, originaire de Saint-Just. Cinq personnes ont également été blessées dans le carambolage impliquant plusieurs véhicules, dont deux militaires à bord de l’Alpine.
En revanche, précise le vice-procureur de Montpellier, le motard n’avait pas de permis de conduire et son véhicule n’était pas assuré.
“Les conséquences juridiques dépendront des différentes actions d’enquête en cours : auditions du conducteur, des témoins, constatations matérielles, prélèvements, examen des vidéos de surveillance”, ajoute le parquet.