Combien de compatriotes mahorais les Français pleureront-ils lundi 23 décembre, jour de deuil national décrété par le chef de l’Etat, jeudi, lors de sa visite à Mayotte ? Les autorités refusent de commenter. Il est - de compter, mais les urgences vitales priment sur la réalisation de ces premières estimations. La colère grandit et le ministère de l’Intérieur reconnaît que des difficultés logistiques empêchent de venir en aide à ceux qui n’ont ni eau, ni électricité, ni nourriture, six jours après le passage de l’ouragan. « Les quartiers restent difficiles d’accès. La priorité est davantage d’assurer la sécurité des vivants. Et nous ne pourrons rien estimer tant que nous n’aurons pas contacté les autorités locales.»indique à Monde une source policière.
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Le sujet du bilan humain devient cependant sensible, à l’heure où circule l’hypothèse de plusieurs dizaines de milliers de morts. La pression monte de la part des élus et des médias pour connaître le nombre de victimes du dévastateur cyclone Chido, qui a traversé Mayotte le 14 décembre, et le préfet François-Xavier Bieuville a ordonné, jeudi, un recensement commune par commune. « Une équipe est spécialement dédiée à cette tâche »il a promis.
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