« Dans la cage, il n’y a que mon adversaire et moi », Montpellier Laïd Zerhouni en quête de rebond lors de KSW 98

« Dans la cage, il n’y a que mon adversaire et moi », Montpellier Laïd Zerhouni en quête de rebond lors de KSW 98
« Dans la cage, il n’y a que mon adversaire et moi », Montpellier Laïd Zerhouni en quête de rebond lors de KSW 98

Huitième mondial en -84kg dans l’organisation KSW, Laïd Zerhouni (29 ans) affronte le Belge Alain Van Der Merckt, vendredi 20 décembre, à Paris La Défense Arena. Le combattant de La Bonne Ecole de Montpellier doit effacer sa précédente défaite en battant un adversaire qu’il estime à sa portée.

Lors de votre dernier combat, vous avez été battu par le Polonais Radoslaw Paczuski. Comment avez-vous vécu ce moment ?

J’ai donné l’opportunité à mon adversaire de me combattre, j’ai fait n’importe quoi. J’ai voulu mener une guerre qui n’aurait pas dû être menée, je n’ai pas écouté mes coachs et je n’ai pas respecté la stratégie mise en place. C’était dur à vivre pendant deux ou trois semaines, j’étais déçu de ma prestation.

En MMA, une défaite peut avoir de grosses conséquences sur une carrière…

Quand tu gagnes, tu es considéré comme le meilleur et quand tu perds, c’est le contraire. J’ai laissé faire. La KSW (organisation polonaise où Zerhouni est sous contrat, NDLR) me fait confiance, c’est le plus important. Elle sait que j’ai perdu en faisant de mon mieux.

Que savez-vous du Belge Alain Van Der Merckt que vous affronterez vendredi 20 décembre ?

C’est un gars qui est bon sur le terrain mais j’ai déjà croisé de meilleurs combattants que lui. Je suis très confiant.

Vous combattez à la Paris La Défense Arena de Nanterre. Que signifie être en ?

C’est un grand plaisir de combattre à la maison. Nous n’y sommes pas habitués. Le KSW revient à Paris, ça fait plaisir, le public français sera au rendez-vous pour ce grand show. Il peut m’aider à me donner de la force. Mais quand on est dans la cage, il n’y a que moi et mon adversaire.

Comment vous êtes-vous préparé physiquement ?

J’ai fait ma préparation physique avec Clément Marcou et Frédéric Morlon. Dans la salle de boxe, nous avons travaillé sur des thématiques précises que je peux retrouver dans le combat. J’ai amélioré les détails. Tout s’est bien passé, je suis prêt.

Pourquoi la nutrition est-elle importante ?

C’est essentiel pour la récupération. Par exemple, le régime que je suis actuellement est fatiguant. Si je fais constamment attention à ce que je mange, mon corps récupérera plus rapidement, mon sommeil sera meilleur et mes séances d’entraînement seront également meilleures.

En quoi consiste cette période de régime ?

Le régime sert évidemment à perdre du poids avant la pesée. J’ai besoin de perdre 12 ou 13 kilos au total. A la fin, je fais une bouture pour perdre les derniers kilos d’eau et pouvoir les récupérer le lendemain. Psychologiquement et physiquement, ça fait mal mais je suis un combattant professionnel.

Vous êtes au cœur de votre carrière. Comment le vivez-vous ?

Tout ce que je fais, je le fais à fond et j’aime ça. Faire du sport de haut niveau, combattre tous les trois ou quatre mois, c’est un vrai plaisir. C’est mon métier, il y a des hauts et des bas comme partout mais je ne me plains pas. Il faut en profiter maintenant pour ne pas avoir de regrets à 40 ans.

Pourquoi ce combat est-il particulièrement important dans votre parcours ?

Tous mes combats sont importants car ils nous font évoluer. Là, c’est à domicile contre un Belge, je dois représenter la France comme il se doit. Il y a beaucoup d’enjeux pour mon développement, les gens m’attendent au coin de la rue.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Ski alpin – Hütter empêche le retour de Goggia
NEXT Lev Katzin illumine l’arène avec le but du lancer d’ours en peluche