La tragédie du quartier Mohammadi suscite des revendications pour empêcher les camions de circuler dans les rues de Casablanca

La tragédie du quartier Mohammadi suscite des revendications pour empêcher les camions de circuler dans les rues de Casablanca
La tragédie du quartier Mohammadi suscite des revendications pour empêcher les camions de circuler dans les rues de Casablanca

Dans une scène tragique qui met au premier plan les problèmes de circulation dans la ville de Casablanca, le quartier Mohammadi a été secoué, mercredi matin, par un tragique accident de la route qui a coûté la vie à trois personnes et fait des blessés et d’importantes pertes matérielles.

L’accident, survenu à la station de tramway « Ibn Tashfin », à l’intersection de la rue Uqba Bin Nafi et de la rue Grand Belt, n’était pas un accident ordinaire, mais plutôt un appel urgent à résoudre le problème des gros camions qui sillonnent le pays. facilement les quartiers de la ville, même si cela représente également un danger pour les infrastructures. Sur la sécurité des citoyens.

Selon les informations recueillies par Al-Jarida 24, l’accident a entraîné la mort de deux hommes et d’une femme dans des lieux différents : le premier est mort sur le lieu de l’accident, tandis que les deux autres sont morts à l’intérieur de l’hôpital.

Outre les douloureuses pertes humaines, la collision a causé d’importants dégâts matériels à la gare, ce qui a entraîné une paralysie temporaire du trafic des tramways et créé un chaos qui a perturbé les horaires de déplacement.

Cette perturbation soudaine a non seulement eu un impact sur les infrastructures, mais a également causé la souffrance de milliers de passagers qui se sont retrouvés bloqués, leurs projets quotidiens perturbés et ravagés par les répercussions de l’arrêt du moyen de transport vital dont ils dépendent principalement.

Malgré la récurrence de ces accidents, les rues de Casablanca continuent de souffrir du trafic de poids lourds, qui circulent dans les zones résidentielles et urbaines, même si le groupe casablancais a confirmé que cela est considéré comme interdit et constitue une violation de la loi.

A cet égard, le chef du district d’Al-Mohammadi, Youssef Al-Rikh, a confirmé dans des déclarations à la presse que le camion n’a pas respecté le code de la route en entrant dans la zone urbaine interdite aux camions, car il y a des panneaux clairs interdisant son entrée. dans cet espace.

Le chauffeur a expliqué qu’il existait un itinéraire désigné pour les camions via Mimosa, mais qu’il avait choisi de traverser une zone densément peuplée, ce qui a conduit à la catastrophe.

Dans ses déclarations, il a appelé la communauté casablancaise et les autorités locales à renforcer le contrôle du respect de ces lois et à veiller à ce que de tels accidents ne se reproduisent plus à l’avenir, soulignant l’importance d’obliger les conducteurs à utiliser les itinéraires alternatifs qui leur sont attribués.

La souffrance des Casablancais face au passage des poids lourds dans leurs rues n’est pas un coup de tête.

Par conséquent, les rues des quartiers très peuplés comme Hay Mohammadi et Ain Sebaa sont devenues un lieu de circulation de camions, ce qui augmente le risque d’accidents quotidiens et met en danger la vie des habitants.

Bien que le Conseil communautaire de Casablanca ait annoncé il y a des années son intention de réduire le trafic des camions à l’intérieur de la ville, en établissant des plates-formes logistiques à l’extérieur de la ville et en reliant le port à un réseau autoroutier, la mise en œuvre est restée tardive, obligeant les chauffeurs à emprunter les rues intérieures pour gagner du -, au détriment des citoyens. ‘ sécurité.

Les résidents souffrent quotidiennement du bruit provoqué par les moteurs des camions, en particulier tard dans la nuit, lorsque les alarmes sonores gênantes deviennent une source constante d’inquiétude.

Les plaintes des citoyens augmentent de jour en jour alors que les camions continuent de traverser leurs zones sans réelle dissuasion, tandis que les procédures des autorités locales pour faire face à la situation restent insuffisantes, qu’il s’agisse d’appliquer les lois ou de proposer des alternatives pratiques aux chauffeurs routiers.

Le tragique accident survenu aujourd’hui reflète clairement le danger de sous-estimer l’application des lois liées au passage des camions à l’intérieur de la ville.

Les restrictions temporelles imposées sont souvent appliquées de manière irrégulière, mettant chaque jour en danger la vie de milliers d’habitants de la ville.

Les infrastructures de la ville ont également commencé à supporter des charges supplémentaires en raison de ces pratiques, car les routes et les installations sont exposées à des dommages, en plus des retards dans les transports publics, dont dépendent la plupart des habitants.

Les militants civils ont appelé à plusieurs reprises à trouver des solutions radicales et rapides à ce problème, grâce à l’application stricte des lois relatives au passage des camions et à la création de routes alternatives efficaces qui répondent aux besoins des conducteurs sans nuire à la population.

Avec l’augmentation des accidents de la route provoqués par ces camions, il semble qu’il soit urgent d’appliquer strictement les lois et de créer une infrastructure garantissant la sécurité des résidents.

Il reste à espérer que la communauté casablancaise agira sérieusement pour mettre un terme à ces souffrances persistantes, considérant que le dernier incident n’est qu’un nouvel exemple de ce qui peut arriver lorsque les lois sont ignorées et leur application n’est pas respectée.

 
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