Par John Timsit
Publié
18 décembre à 15h29,
mis à jour 18 décembre à 16h19
La Cour de cassation a rejeté mercredi le pourvoi de l’ancien président dans l’affaire des écoutes téléphoniques, rendant définitive sa condamnation à un an de prison sous bracelet électronique pour corruption et trafic d’influence.
La sanction est sans précédent pour un ancien président de la République. Condamné définitivement à un an de prison sous bracelet électronique pour corruption et trafic d’influence dans l’affaire des écoutes téléphoniques «Bismuth»Nicolas Sarkozy répond. Alors que la Cour de cassation a rejeté son pourvoi ce mercredi, l’ancien homme fort de la droite assure « supposer (ses) responsabilités ». Mais dénonce un “harcèlement judiciaire”dont il promet de “faire face à toutes ses conséquences”, dans une longue réaction publiée sur ses réseaux sociaux.
Si le fondateur du parti Les Républicains (LR) refuse catégoriquement de “se plaindre”il garde un « détermination totale » ne pas « Acceptez la profonde injustice qui (lui) c’est fait”. Et veut proclamer « une parfaite innocence » dans ce fichier, dans « rester convaincu de (fils) bonne loi ». «Mes droits en tant que justiciable ont été violés tant au regard de la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) que celui du Conseil Constitutionnel »il a insisté. Avant de confirmer un nouveau recours devant la CEDH, qui « pourrait malheureusement conduire à une condamnation de la France ».
Un scénario qu’aurait préféré Nicolas Sarkozy “éviter” s’il le pouvait, selon lui, « bénéficier d’une analyse juridique sereine. » « Dois-je comprendre que mon rôle politique passé et l’opposition que j’ai soulevée ont créé le climat politique et commercial qui a abouti à cette décision ? fait semblant d’interroger l’ancien président, pour qui “La vérité finira par éclater.”
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