La date de l’Aïd el Fitr est connue, même si elle devra être confirmée prochainement.
Quand se terminera le Ramadan 2025 ? Le mois de jeûne se termine avec l’Aïd-el-Fitr, la « fête de la rupture ». L’Aïd-el-Fitr est une journée synonyme de fête pour les musulmans, mais durant laquelle il faut quand même « honorer sa foi » pour les pratiquants, avec des prières et une en particulier : « Salat el-Eid ». Cette prière, qui doit être faite collectivement selon l’Islam, tôt le matin, peut avoir lieu dans une mosquée, en plein air ou dans une « musalla », un lieu dédié à la prière. C’est après cette prière que le jeûne est rompu. Le jour de l’Aïd-el-Fitr est aussi un moment de partage et de solidarité, souvent tourné vers les plus démunis. Les fidèles peuvent faire l’aumône de la « Zakat al-Fitr » à certaines autorités religieuses ou mosquées.
Le jeûne musulman s’étend du lever au coucher du soleil pendant un mois entier, celui du Ramadan. Les autorités religieuses suivent ainsi les cycles lunaires pour déterminer la date du début du jeûne et celle de l’Aïd el-Fitr, qui met fin au Ramadan. Pour observer la lune et confirmer le passage d’un mois à l’autre, une « Nuit du doute » a toujours lieu le 29ème jour du mois en cours : si un croissant de lune (qui marque le début d’un nouveau cycle) est visible, alors le nouveau mois commence le lendemain de l’observation, sinon le mois se prolonge d’un jour supplémentaire. Dans ce cas, si le soir du 29ème jour du mois de Ramadan, la lune est observée, alors l’Aïd-el-Fitr est célébrée le lendemain, sinon le surlendemain.
L’observation de la lune, méthode ancestrale dans l’Islam pour déterminer le début et la fin du Ramadan, a longtemps été, en France, opposée aux calculs astronomiques, opposition donnant lieu à des débats entre différentes autorités religieuses et même à des confusions sur les dates du Ramadan. mois de jeûne dans le passé. Mais depuis quelques années, un consensus s’est formé entre les tenants de la méthode scientifique et les organisateurs de la Nuit du doute. Grâce à des mesures astronomiques, la date de fin du Ramadan est généralement communiquée au début du mois de jeûne, permettant aux croyants de préparer à l’avance l’Aïd al-Fitr. La commission théologique de la Grande Mosquée de Paris, qui se réunit lors de la Nuit du doute, ne fait que confirmer officiellement cette date, mentionnant même des « données scientifiques » dans ses dernières annonces.
Aussi appelé « Eid el-Seghir », « petite fête » en français, Eid el-Fitr signifie « fête de rupture ». Célébration du pardon et de la paix, elle peut durer jusqu’à trois jours. La tradition veut qu’à cette occasion, le pratiquant verse la zakat (aumône destinée aux plus démunis), qui représente le don de quatre fois le contenu de deux mains réunies de nourriture. Six jours supplémentaires de jeûne peuvent traditionnellement être pratiqués après la « fête de la rupture » qu’est l’Aïd el-Fitr : « les six jours de Shawwal », du nom du mois suivant celui du Ramadan dans le calendrier « Hijri ». (nom du calendrier musulman).
Mais attention, la célébration de l’Aïd el-Fitr n’est pas « seulement » une manière de marquer la fin du jeûne du mois de Ramadan. Il symbolise également, pour les communautés musulmanes du monde entier, un grand moment de partage, de paix et de joie. Concrètement, la fête de l’Aïd el-Fitr est généralement l’occasion de rassemblements à la mosquée suivis de grands repas de famille, de cadeaux, de visites aux proches, etc.
Durant les festivités, les musulmans échangent également le vœu de « Eid Mubarak », « Happy Eid Day » en français. Enfin, l’Aïd el-Fitr est aussi appelée « fête de la douceur ». Elle fait donc la part belle aux desserts, une fois la prière du matin terminée. Ftour, zlabia, cornes de gazelle ou encore chebakia, sans oublier les dattes farcies à la pâte d’amande… Tous ces aliments seront dégustés pour cette fête.
Avant la prière de l’Aïd, les musulmans doivent avoir donné Zakât al-fitr, l’aumône de fin de Ramadan. Cela peut être offert sous forme de nourriture ou d’argent aux personnes dans le besoin. Pour valider les efforts déployés pendant le Ramadan, chaque musulman croyant doit faire l’aumône aux nécessiteux, en signe de solidarité.
La « Zakat al-Fitr » permet à ceux qui en ont besoin de célébrer l’Aïd comme n’importe quel autre musulman, sans avoir à mendier ce jour-là. Récemment, les instances représentatives du culte musulman en France ont fixé le montant de cette aumône à 9 euros par personne. La personne responsable de la famille doit la payer pour chaque membre de la famille dont elle a la garde, y compris les enfants et les bébés.