Après le cyclone dévastateur du week-end du 15 décembre 2024, Mayotte est dévastée. L’archipel a été durement touché par Chido et les dégâts ont été considérables. La catastrophe aurait pu faire entre quelques dizaines et plusieurs milliers de morts.
Quatre jours après le passage de Chido à Mayotte, la poussière retombe et révèle l’ampleur du désastre. Des quartiers ravagés, des milliers de personnes dans les rues, peut-être des centaines de morts et une incertitude persistante sur l’avenir de l’archipel. Mayotte a été dévastée, comme le démontrent ces quelques images.
La capitale méconnaissable
Mamoudzou a été durement touchée par l’œil du cyclone, comme les deux principales îles de l’archipel : Petite-Terre et Grande-Terre. Si les bâtiments les plus solides comme les structures de santé ou les écoles s’en sont sortis avec des toitures endommagées, le reste de la ville, essentiellement constitué de bidonvilles, n’existe plus.
Les images montrent la quantité de boue et de débris jonchant l’archipel. Il ne reste plus que des tas de prisons et autres abris de fortune, sous lesquels des centaines de personnes sont toujours portées disparues.
Le dernier bilan mardi soir faisait état de 22 morts et 1.373 blessés. À cela s’ajoutent les 200 volontaires introuvables de la Croix-Rouge. Au lendemain de la catastrophe, le préfet craignait déjà plusieurs centaines, voire plusieurs milliers de morts.
Des opérations difficiles
L’eau manque, la nourriture est rare et des risques sanitaires tels que des maladies menacent les Mahorais. À cela s’ajoutent des problèmes de communication et des coupures de courant.
La tour de contrôle de l’aéroport subit des réparations d’urgence. Car sans cela, les avions ne peuvent atterrir que la nuit, réduisant de moitié les approvisionnements.
Des denrées alimentaires sont également acheminées depuis la Réunion, qui fait office de charnière entre l’archipel et la métropole. Il faudra des mois pour reconstruire, et encore plusieurs jours avant d’avoir une idée plus précise du bilan humain.
