Sandrine Kiberlain dans un grand rôle et un brillant biopic de Guillaume Nicloux

Sandrine Kiberlain dans un grand rôle et un brillant biopic de Guillaume Nicloux
Sandrine Kiberlain dans un grand rôle et un brillant biopic de Guillaume Nicloux

Constante sur les écrans, Sandrine Kiberlain incarne avec force, dans Sarah Bernhardt. La Divine, l’actrice principale, devenue un mythe, qui a ébloui le monde tout au long de sa carrière jusqu’à sa mort.

Guillaume Nicloux (Dans la peau de Blanche Houellebecq) n’était d’ailleurs pas attendu dans ce biopic sur les écrans mercredi 18 décembre, somme toute classique, mais d’une très bonne maîtrise historique et romantique.

Le 22 février 1915, la première star mondiale, Sarah Bernhardt (Sandrine Kiberlain) est amputée au-dessus du genou suite à une gangrène. Avec son compagnon Lucien Guitry (Laurent Lafitte) à son chevet, ils évoquent les - passés, où l’actrice au faîte de sa gloire à la fin du XIXe siècle défrayait la chronique comme une amante, bisexuelle, moderne et pleine de libertés, connue sur les cinq continents, incarnant un défi constant aux conventions.

Si Guillaume Nicloux a déjà cédé dans le biopic, décalé, avec Dans la peau de Blanche Houellebecqon ne s’attendait pas à ce qu’il devance celui de Sarah Bernhardt, surtout sous une forme aussi respectueuse du genre. Il identifie cependant la première star mondiale à une actrice tout aussi inattendue et parfaite dans le rôle, Sandrine Kiberlain. A ses côtés, Laurent Lafitte n’en est pas moins en phase avec celui de Lucien Guitry, avec qui elle compose un duo des plus délicieux.

Guillaume Nicloux reconstitue Paris au tournant des XIXème et XXème siècles avec le plus grand soin, et c’est un plaisir de revoir la capitale au - des impressionnistes, de Manet, Caillebotte ou Monet qui l’a peinte. Paris est comme le décor où Sarah Bernhardt est devenue reine, et l’emblème de la dans le monde, en exportant son talent. Mais le réalisateur fouille tout aussi profondément dans son intimité, ses amours orageuses avec Lucien Guitry, ainsi que ses conquêtes féminines.

Observateur, plus qu’analyste de Sarah Bernhardt, Guillaume Nicloux lève le voile sur celle pour qui Jean Cocteau a inventé l’expression « monstre sacré ». Chapeau bas à Sandrine Kiberlain pour son talent à assumer ce rôle prestigieux, dans une mise en scène ambitieuse et sans concession, dont le jeu rend hommage à une icône du patrimoine français, quelque peu oubliée et réhabilitée.

L’affiche de « Sarah Bernhardt. La Divine » de Guillaume Nicloux. (DISTRIBUTION DE SOUVENIRS)

Genre : Drame/Biopic
Directeur : Guillaume Nicloux
Acteurs : Sandrine Kiberlain, Laurent Lafitte, Amira Casar, Pauline Etienne, Mathilde Ollivier, Laurent Stocker, Grégoire Leprince-Ringuet, Clément Hervieu-Léger
Paye :France / Belgique
Durée : 1h38
Sortie : 18 décembre 2024
Distributeur:Distribution de souvenirs
Synopsis :Paris, 1896. Sarah Bernhardt est au faîte de sa gloire. Icône de son époque et première star mondiale, l’actrice est aussi une amoureuse, libre et moderne, qui défie les conventions. Rencontrez la femme derrière la légende.

 
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