Anna Mouglalis dresse un état des lieux glaçant de la violence au cinéma, dès le casting

Anna Mouglalis dresse un état des lieux glaçant de la violence au cinéma, dès le casting
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SALLE DE CINÉMA – » C’est l’enfer « . L’actrice Anna Mouglalis a témoigné ce lundi 16 décembre devant la commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur les violences sexuelles commises dans les secteurs artistiques et médiatiques. Et de dérouler pendant de longues minutes les (trop) nombreux exemples des situations et agressions qu’elle a dû vivre au cours de sa carrière.

« En tant qu’actrice, quand j’avais 19 ans, j’avais un acteur de 50 ans qui, pour un casting, enfonçait sa tête dans mon bas ventre tout en me tenant par les hanches. », dit-elle comme vous pouvez le voir dans notre vidéo en haut de cet articleinsistant sur le fait que la violence démarre souvent dès la phase de casting. “ Il s’avère que vous obtenez généralement le rôle lorsque le réalisateur est attiré. Mais non, on n’est pas venu pour le séduire, on est venu pour jouer. Il y a donc là un gros problème. »

Aux côtés de l’actrice Nina Meurisse, celle qui incarnait la présidente Amélie Dorendeu dans la fiction de Canal+ Baron Noir poursuit son triste état des lieux avec « l’après tournage », comprendre la promotion de films auxquels acteurs et actrices sont contractuellement obligés et qui conduisent parfois à des situations » aussi assez fou ».

Elle se souvient particulièrement de la promotion du film Merci pour le chocolatréalisé par Claude Chabrol et sorti en 2000, où on lui demandait « être habillée d’une robe chocolat dans un salon de chocolat, et les visiteurs du salon pourraient m’utiliser jusqu’à ce qu’ils me déshabillent « . Ce qu’elle a refusé, alors que les jeunes actrices n’osent parfois pas le faire.

Interrompus par la dissolution avant l’été, les travaux de la commission d’enquête de l’Assemblée sur les violences sexistes et sexuelles dans le monde de la culture, désormais présidée par la députée écologiste Sandrine Rousseau, ont repris début novembre. Elles doivent se poursuivre jusqu’en avril 2025 et devraient donner lieu à un projet de loi.

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