Propos recueillis par Sophie Grassin
Publié le
17 décembre 2024 à 20h00
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Entretien
À l’écran, Sarah Bernhardt, icône insoumise du XIXe siècle, subit un émouvant lifting. Entretien avec Sandrine Kiberlain, qui l’interprète dans le nouveau film de Guillaume Nicloux.
Ses traits d’esprit, son désir de « plaire, plaire encore, plaire jusqu’aux portes de la mort »selon les mots de Colette, ses engagements… Avec « Sarah Bernhardt. La Divine”, le cinéaste Guillaume Nicloux romantise la vie tumultueuse d’une star visionnaire, qui, en privé, s’est scarifiée, en se concentrant sur deux dates clés : le jour de son jubilé, en 1896, et l’amputation de sa jambe, en 1915. Sandrine Kiberlain, toujours très à l’aise dans le registre burlesque, nous raconte ce rôle qu’elle a endossé avec un plaisir évident.
Quelle image aviez-vous de Sarah Bernhardt ?
Sandrine Kiberlain Celle, poussiéreuse, d’une tragédienne qui déclame et prend plaisir à exagérer son vibrato. Enfant, je jouais des scènes à la fois sincères et exaltées : “N’agissez pas comme Sandra Bernhardt” ma grand-mère me l’a dit. Plus tard, elle m’a répété : « Si vous voulez devenir actrice, vous devez vous appeler Sandra Bernhardt, ou simplement Sandrine, comme Arletty. » l’autre référence célèbre…