L’organisme de surveillance de la qualité de l’air de la région Centre Lig’Air a repéré la présence d’une vingtaine de pesticides dans l’air en Indre-et-Loire en 2023. « Une bombe à retardement » selon sa présidente Gaëlle Lahoreau.
L’air que l’on respire est-il de bonne qualité en Indre-et-Loire ? La question se pose après la publication du rapport Lig’Air annuellel’organisme de surveillance de la qualité de l’air dans la région du Centre. Sur l’ensemble de l’année 2023, Lig’Air a identifié une vingtaine de pesticides sur les deux sites de prélèvement, à Tours et Bourgueil. “L’air contient des molécules de pesticides, des molécules toxiquesexplains Gaëlle Lahoreau, president of Lig’Air and guest of France Bleu Touraine, “le problème c’est que par rapport à la nourriture ou à l’eau, nous n’avons pas de valeur toxique de référence, nous ne savons pas si tant de quantités de pesticides que nous respirons par le nez seront nocives pour l’organisme. santé. Il faut souvent attendre 10, 20, 40 ans pour connaître les effets. Depuis 2005 et le début de nos études, on voit des pesticides mais ce qui nous inquiète c’est qu’on voit des pesticides interdits à la vente comme le Lindane. [depuis 1998, ndlr]. Cet insecticide s’est répandu très largement, et le vent, le passage des tracteurs, ont remis le tout en suspension dans l’air, ce qui fait qu’on le retrouve à Tours.. C’est une bombe à retardement.“
Chaque année, la Lig’Air adresse son rapport à l’Anses, l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire.
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