Symbole de sacrifice et de solidarité, la Bataille des Sept Potiers est une séquence cruciale de Harry Potter et les Reliques de la Mort, Partie 1diffusé lundi 16 décembre à 21h25 sur TMC. Pour l’interprète de l’inoubliable sorcier, la scène a été particulièrement difficile à tourner.
L’avant-dernier long métrage Harry Potter et les Reliques de la Mort : Partie 1 contient l’une des scènes les plus mémorables de la saga magique connue sous le nom de « Bataille des Sept Potiers ». Afin de protéger le héros à la cicatrice en forme d’éclair des Mangemorts, ces mages noirs au service de Voldemort, qui préparent une embuscade à la veille de son dix-septième anniversaire, l’Ordre du Phénix élabore un ingénieux stratagème. Six membres de cette organisation secrète, fondée par Albus Dumbledore, ingèrent de la Potion Polynectar pour prendre l’apparence du sorcier et semer le doute parmi leurs ennemis lors de leur voyage jusqu’au Terrier. Où est leur véritable cible ? Ce plan astucieux débouche sur une séquence saisissante où sept « Harry » se trouvent dans la même pièce, adoptant chacun un comportement distinct selon la personne déguisée.
Tourner cette scène représentait un véritable défi technique et artistique. Daniel Radcliffe devait jouer non seulement Harry Potter, mais aussi ses six doubles, en imitant leurs personnalités et expressions faciales respectives. “J’ai été surpris de voir, en voulant copier Emma Watson (Hermione Granger, ndlr), que les expressions faciales venaient immédiatement“, l’acteur s’est amusé à réaliser le film, mais d’autres personnages ont nécessité plus de prises.
Un jeu rigoureux
Cette performance a nécessité précision et subtilité, avec un placement rigoureusement planifié grâce à la technologie Motion Control. Cela garantissait une parfaite cohérence entre les interactions et les mouvements des différents « Potiers ». Une fois les expressions faciales capturées, elles ont été intégrées numériquement pour renforcer la transformation des personnages en Harry. Ce processus minutieux a permis de rendre visuellement convaincant le passage où les visages changent grâce à la potion magique. “C’était un exercice d’équilibre, épuisant mais enrichissant», a souligné Daniel Radcliffe.