De l’amer Wever, les querelles du PS et de la N-VA à Bruxelles : voici le résumé de l’actualité politique de la semaine

Carnet de campagne, la négociation, épisode 19. Les négociateurs fédéraux ont changé de méthode pour espérer conclure un accord de gouvernement, alors que la situation à Bruxelles empêche toujours un député bruxellois élu au collège électoral néerlandais… ne sait pas parler néerlandais.

Ce mardi avait lieu la 13ème rencontre entre Bart De Wever et le King. Qu’est-ce qui est ressorti de cette rencontre ? Les négociateurs travailleront évidemment différemment à la demande, entre autres, de Maxime Prévot. “Nous avons décidé de travailler sur le fond de la note socio-économique pour échanger nos points de vue, nos sensibilités, nos signaux d’alarme sur tous ces sujets”a indiqué le chef des Engagés.

Et aussitôt dit, aussitôt fait. Même si Bart de Wever ne semble pas totalement enthousiasmé par ce changement de méthode.. «Vous avez peut-être remarqué que les négociations du gouvernement fédéral traînent un peu en longueur»» lâcha le Dresseur. «Je ne peux rien y faire. J’ai vraiment fait de mon mieux. Mais bon, c’est comme ça. Donc je vais d’abord devenir maire et après, on verra. Le prochain rendez-vous au palais est fixé au 20 décembre…

Pas de lumière au bout du tunnel bruxellois

Dans la capitale, le PS ne veut pas travailler avec la N-VA. Paul Magnette est venu préciser sa pensée sur RTL info. Il rejette toute la note flamande. «C’est une note qui remet en cause l’autonomie de Bruxelles»a expliqué le président du PS. « Et c’est une vision que nous n’acceptons pas. Il y a environ 100.000 Flamands à Bruxelles, évidemment il faut en tenir compte, mais quand on est une petite minorité, moins de 10% de la population, on ne peut pas imposer notre volonté.»

La réponse de la N-VA a été diffusée ce week-end dans le journal Le Soir. « Le PS a le culot de dire que la N-VA bloque Bruxelles »a réagi Cieltje Van Achter, la ministre flamande des Affaires bruxelloises et négociatrice à Bruxelles. «C’est tout simplement absurde. Nous voulons du dialogue. Nous voulons prendre nos responsabilités. Le PS prend Bruxelles en otage.»

Un député qui ne parle pas néerlandais sur les listes néerlandophones

Il s’appelle Ilyas El Omari. Il a été élu député bruxellois de l’équipe Fouad Ahidar. Ce mardi en commission, il a demandé à poser sa question parlementaire en français car il ne parle pas néerlandais. Sa demande a été rejetée, au mépris du règlement.

Pour rappel, lors des élections municipales, Fouad Ahidar avait été critiqué pour avoir présenté sa liste du côté néerlandophone car l’obtention d’un siège nécessitait moins de voix. «J’ai toujours été élu sur la liste néerlandophone à Bruxelles»» a déclaré le président du parti en octobre. “Je n’ai rien fait d’autre et je ne peux pas me présenter ailleurs, car une fois élu dans le groupe linguistique néerlandais, vous ne pouvez plus vous présenter dans un autre groupe linguistique.”

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