Dans tout ce chaos politique, l’une des questions les plus importantes se perd : qu’est-ce que…

Dans tout ce chaos politique, l’une des questions les plus importantes se perd : qu’est-ce que…
Dans tout ce chaos politique, l’une des questions les plus importantes se perd : qu’est-ce que…

Le nouveau gouvernement, formé à la suite du vote du 1er décembre, doit prendre la relève de l’Exécutif, mais on ne sait pas quand, car les élections législatives n’ont pas encore été validées par la Cour constitutionnelle. Ainsi, le budget, qui est habituellement la loi la plus importante de l’année, ne fait l’objet d’aucune discussion pour le moment. Il existe cependant des indications sur ce à quoi cela ressemblera, car, selon l’accord avec la Commission européenne, la Roumanie doit suivre un plan de réduction du déficit budgétaire.

Les impôts augmenteront-ils ou non en 2025 ? À quoi ressembleront les augmentations des retraites, s’il y en a, et quels seront les investissements publics ? Ce sont des questions auxquelles il n’y a pas de réponse pour l’instant, en l’absence de budget de l’État. Aujourd’hui, moins d’un mois avant la fin de l’année, les discussions au parlement et au gouvernement portent sur la formation des majorités que pourra donner le nouveau gouvernement. Le budget de la Roumanie, qui est habituellement la loi la plus importante de l’année, est resté en arrière-plan.

« N’oublions pas le budget 2025. Nous y aurons quelques problèmes. Le déficit n’est ni de 5% – comme le prévoyait la loi de finances de l’État pour 2024, ni de 6,9% du PIB, comme prévu après la rectification. Pas même 7,9% du PIB, comme l’estime la Commission. Cela atteindra 9% du PIB», déclare Gabriel Biriş, avocat d’affaires et ancien secrétaire d’État au ministère des Finances.

La Commission européenne a récemment approuvé le Plan budgétaire structurel à moyen terme (MBSTM), pour lequel le gouvernement Ciolacu a négocié à Bruxelles en 2024. Concrètement, le plan prévoit la réduction progressive du déficit budgétaire, sur une période de sept ans, de 7,9% en 2024, pour descendre en dessous de 3% en 2031. Sur 10 mois de l’année, le déficit budgétaire est de 6,2% du PIB et il n’est pas clair si, jusqu’à la fin de l’année, il clôturera en dessous de 8%, étant donné que, traditionnellement, près de la moitié du déficit s’ajoute au cours des deux derniers mois de l’année, lorsque les budgets des ministères et des administrations locales sont équilibrés. Étant donné qu’on ne peut pas parler d’élaboration du budget avant la formation du nouveau gouvernement, les seules indications sur le budget se trouvent dans le PBSTM, surtout dans le contexte où le plan a reçu le feu vert de la Commission européenne.

Ainsi, les revenus augmenteraient de 8%, avec une croissance économique réelle, sans inflation, de 2,8%. 20205 sera une année compliquée, pour le budget et pour l’économie, et la croissance économique de 2,8% oblige l’entreprise à faire tourner ses moteurs. Ou bien, cela signifie que le marché occidental va s’effondrer, tout d’abord, mais, du moins pour le moment, il n’y a aucune nouvelle à cet égard. Si l’économie ne contribue pas aux recettes budgétaires, la seule option réaliste est d’augmenter les impôts, notamment la TVA, afin d’augmenter les recettes.

La situation du côté des dépenses est plus compliquée, car la pression des élections de printemps demeure. Avec un président élu, le nouveau gouvernement aurait pu prendre des mesures pour ralentir les dépenses, sans être affecté sur le plan électoral. Dans la situation où les élections présidentielles recommenceront à zéro, après l’invalidation du premier tour, les mesures concrètes pour ralentir les dépenses se heurtent à la possibilité qu’un candidat du bloc pro-européen, qui entrerait au second tour , sera touché par des mesures impopulaires .

Toutefois, selon l’engagement pris auprès de la Commission européenne, les dépenses de l’État n’augmenteraient que de 6 % en 2025, de sorte qu’à la fin de l’année, le déficit budgétaire diminuerait de 7 milliards. lei et atteignent 133 milliards, soit 7% du PIB de 1,904 milliards. lei.

Le plan de la Roumanie visant à réduire le déficit budgétaire sur une période de sept ans a été approuvé par la Commission européenne

Le plan de réduction du déficit budgétaire sur une période de sept ans a été approuvé par la Commission européenne. Selon le document, le déficit budgétaire de la Roumanie, c’est-à-dire la différence entre les recettes et les dépenses, diminuerait progressivement de près de 8% en 2024 à moins de 3% du PIB en 2031. «En général, la Commission considère que le plan de la Roumanie répond aux exigences Réglementation européenne. Conformément à l’article 17 du règlement (UE) 2024/1263, la trajectoire des dépenses nettes telle qu’elle est définie dans le plan devrait être recommandée par le Conseil roumain, et l’ensemble des réformes et des investissements soutenant l’extension de la période d’ajustement à 7 ans devrait être soutenu», écrivent les représentants de la Commission européenne, dans un document sur le projet de la Roumanie.

Fondamentalement, il s’agit d’augmenter les revenus grâce à la réforme fiscale consistant à éliminer les exceptions fiscales – telles que l’exonération de l’impôt sur le revenu – à abaisser le seuil des micro-entreprises, à augmenter les redevances et à rendre opérationnel le champ gazier Neptun Deep. Du côté des dépenses, selon le plan, elles ne seraient pas réduites, mais la croissance serait plutôt ralentie, de sorte que leur part dans le PIB diminuerait. Les autres mesures, du moins dans le document publié par le ministère des Finances, ne sont pas clairement précisées.

Tout en approuvant le document, la Commission recommande au gouvernement roumain de veiller à ce que l’augmentation des dépenses nettes ne dépasse pas les plafonds établis et de mettre en œuvre l’ensemble de réformes et d’investissements qui soutiennent l’extension de la période d’ajustement budgétaire à 7 ans, comme établi dans Annexe II à la présente Recommandation, jusqu’aux délais indiqués.


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