Exigeant et prêt à attirer la censure. Telle était la position du Parti socialiste (PS), écologistes et communistes, vendredi 13 décembre, après la nomination de François Bayrou au poste de Premier ministre. Après avoir donné des garanties d’ouverture, en proposant aux macronistes « concessions réciproques » – une formule qui avait provoqué des cris à gauche – le chef des socialistes, Olivier Faure, a durci ses positions, soucieux de montrer qu’il ne signait pas un chèque en blanc pour le nouveau locataire de Matignon.
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Dans une lettre adressée à François Bayrou, cosignée par tous les courants du PS, le premier secrétaire a commencé par viser Emmanuel Macron, l’accusant de « dédaigner une fois de plus la volonté de changement exprimée le 7 juillet »au soir du second tour des élections législatives, lorsque l’alliance de gauche est arrivée en tête. Le chef de l’Etat, accuse-t-il, « assume la responsabilité de l’aggravation de la crise politique et démocratique » dans lequel “il a placé le pays” Depuis « la dissolution » de l’Assemblée nationale, annoncé le 9 juin. « Les socialistes ne participeront pas [au] gouvernement “, ajoute-t-il. Une manière de décourager ceux qui se laisseraient tenter par le cuir ministériel.
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