Ce mercredi sort en salles le film “Jamais sans mon psychiatre”, une comédie à l’image de laquelle Christian Clavier en a tourné des dizaines, pour le plus grand plaisir des spectateurs. S’il a fait le choix de divertir après avoir entamé de brillantes études qu’il a interrompues, Margot, la fille qu’il a eu avec Marie-Anne Chazel, a quant à elle réalisé un brillant cursus universitaire puis s’est consacrée aux missions humanitaires. Notamment au Tibet, où elle vit depuis des années.
Christian Clavier : Margot, la fille unique qu’il a eu avec Marie-Anne Chazel, sauve des vies au fin fond du Tibet où elle vit
Christian Clavier était parti faire une brillante scolarité, mais tout ne s’est pas passé comme prévu… L’acteur, maintenant 72 ansa effectué ses études secondaires au prestigieux lycée Pasteur de Neuilly, où il a rencontré Michel Blanc, à qui il a dit au revoir récemment, mais aussi Thierry Lhermitte. A cette époque, il est déjà proche de Gérard Jugnot, qu’il a rencontré au collège. Avant que cette petite troupe ne se forme et ne devienne Le Splendidece sont les études qui comptent. Clavier, fils d’un chirurgien ORLa obtenu son baccalauréat en 1971 très bonne mention avant de rejoindre l’Institut d’études politiques de Paris, où il retrouve un camarade rencontré sur les bancs Pasteur en dernière année : un certain François Hollande. Ils ne connaîtront pas le même sort. Si le premier, qui n’a eu qu’une assez bonne note au baccalauréat, va poursuivre Sciences Po, l’ENA et finir président de la République, le second va très vite arrêter ses études, attrapé par le virus de la comédieun art dans lequel il excelle. On voit encore ce mercredi 11 décembre le film Jamais sans mon thérapeute.
Contrairement à de nombreux enfants du bal, qui marchent dans les traces de leurs célèbres parents, Margot, sa fille unique, fruit de sa longue union qui s’est terminée dans la douleur, avec Marie-Anne Chazel, ne va pas emprunter le même chemin. Elle suivra jusqu’au bout, à quelques dizaines d’années d’intervalle, celle que son célèbre ancêtre avait seulement commencé à suivre.
Née en 1983, Margot, véritable sosie de ses parents, va grandir dans un cocon confortable. Malgré leur séparation au début des années 2000, elle réussit à mener un brillant parcours universitaire. Le résumé a été trouvé sur le site Internet d’une collecte de fonds organisée par Potentiel mondiall’ONG dans laquelle elle a travaillé il y a quelques années, notamment le but était de permettre aux jeunes des quartiers de partir en voyage humanitaire pour les aider à trouver leur chemin.
Margot, la fille de Christian Clavier, a étudié à Sciences-Po et était éligible à la Normale Sup’
Nous avons ainsi appris qu’elle était diplômée de Sciences-Poqu’elle avait été admissible auÉcole Normale Supérieure Ulm après deux années passées dans classe préparatoire littéraire au lycée Henri IV, et qu’elle avait également un diplôme en philosophie et en anglais.
« Margot, pourrait-on lire sur ce documentest attiré par le fait de pouvoir transmettre des connaissances dans un environnement multiculturel. Elle a beaucoup bénéficié en tant qu’étudiante, mais aussi professionnellement au travers de ses voyages (Afrique, Océanie), d’une formation bilingue, anglais et français. Merci à l’ONG Potentiel mondialla fille de Christian Clavier recherchée permettre aux jeunes « d’accéder à des outils d’expression et de création qui leur permettent de développer et d’exprimer leur talent ».
Contrairement à son père, la jeune femme n’a pas arrêté ses études et a poursuivi jusqu’au bout un cursus exigeant avec une ambition : mettre son talent et ses compétences au service des autres. Elle n’a jamais dévié de cet objectif…
Interrogé par Paris-Match en 2014, Christian Clavier se confiait sur sa fille :« Margot a choisi de se consacrer à l’humanitaire de Matthieu Ricard au Tibet ». Ce dernier, fils du philosophe et académicien Jean-François Revel, est cet essayiste et photographe français devenu moine bouddhiste au Tibet, où il a fondé l’association humanitaire Karuna-Shechen. C’est pour cette ONG que Margot a travaillé, et travaille toujours.
Margot Clavier œuvre au service des Tibétains vulnérables
En 2017, sa mère Marie-Anne Chazel, désormais relocalisée chez un entrepreneur, expliquait dans Thé ou café: « Elle travaille dans l’humanitaire, elle va dans des pays très lointains, très difficiles. Je suis totalement impressionné par ses choix de vie, le courage dont elle a besoin pour faire ce qu’elle fait et les situations très difficiles auxquelles elle est confrontée.
Pour mener à bien sa mission au service des autres, la jeune femme a même décidé de quitter la France pour vivre au Tibet, comme sa mère l’a encore confié, en 2021 au micro d’Isabelle Morizet : « Elle s’est installée là-bas. Elle y travaille. Elle est passionnée par cette culture.(…) Au début, c’était très difficile d’accepter en tant que parents. Mais maintenant j’ai confiance, je sais qu’elle va bien, qu’elle est très adaptée, qu’elle connaît les gens. Elle y a tout son réseau d’amis et son soutien. Et cette fière maman de conclure :« Vous savez, c’est ce qu’on apprend quand on a des enfants. C’est qu’à un moment donné, il faut les lâcher.
A 41 ans, il ne fait désormais aucun doute que Margot vole seule. Et toujours du côté asiatique. Fidèle à ses engagements, elle travaille toujours aux côtés de l’association Karuna-Shechen. Sur le site Internet de l’ONG, l’un des bénévoles souligne le rôle majeur qu’elle continue de jouer.« Karuna-Shechen et HELP (NDR, une autre ONG locale) ont développé une coopération étroite, facilité par la relation privilégiée avec Margot Claviercoordinateur du projet, qui a contribué au succès de ce projet visant à renforcer la résilience climatique.
Une approche humaniste, au plus près des populations
Un projet centré autour lutte contre la déforestation et la mise en place d’une culture de pomme de terre résiliente dont les rendements ont tendance à diminuer sous l’effet du changement climatique et des maladies. Margot Clavier explique que «il faut agir contre l’épidémie de verrue de la pomme de terreun virus qui provoque des excroissances sur les tubercules. Les gens enlèvent ces excroissances et les jettent en terre, ou bien les donnent aux yacks qui contaminent les champs avec leurs excréments.
En étant constamment au contact des populations, en les aidant à répondre à leurs besoins, l’ONG vise à améliorer la situation dans ces régions souvent coupées du monde. Des interventions, souligne l’humanitaire, qui sont toujours menées dans le respect des habitants du pays,« Chez HELP, l’humain n’est pas traité comme un moyen, mais plutôt comme une fin en soi. C’est une approche également présente chez Karuna qui me parle profondément.
Une approche humaine, tournée vers les autres et qui, si l’on en juge par l’absence quasi totale de Margot Clavier sur les réseaux sociaux ou encore sur le web, s’inscrit dans une démarche opposée à celle du monde des artistes dans lequel baignent ses parents, où règnent essentiellement des égos rêveurs de lumière.