Les taxis de la Drôme et de l’Ardèche manifestent à Paris ce lundi matin. Avec d’autres chauffeurs venus des zones rurales d’Auvergne-Rhône-Alpes-Alpes, ils sont rassemblés devant le siège de la caisse nationale d’assurance maladie. Ils protestent toujours contre la baisse de leurs tarifs pour le transport des patients. Aurélien Auzas, président du SATA, le syndicat des artisans taxis d’Ardèche, justifie son déplacement à Paris : «nous sommes entre 50 et 60 taxis depuis la Drôme et l’Ardècheça fait quand même plaisir vu les soucis qu’on a aujourd’hui. Nous attendons entre 3 000 et 4 000 taxis en provenance des zones rurales. Nous nous battons pour pouvoir travailler décemment demain mais surtout pour maintenir l’accès aux soins de nos patients en milieu rural.“Pour le porte-parole des taxis ardéchois, c’est là tout l’enjeu.”Nous allons perdre nos commerces dans les conditions tarifaires décrites par M. Fatome [Thierry Fatome, directeur général de la Cnam ndlr] mais au-delà de cela, c’est tout un maillage territorial qui risque de disparaître. UN maillage territorial qui permet l’accès aux soins des personnes isolées« . Cette action est menée une semaine après la vaste opération escargot menée sur l’autoroute A7 (notamment) en direction de Lyon.
