C’est l’un des plus beaux marchés de Noël, celui de Sauvetat dans le Puy-de-Dôme. Il a ouvert vendredi et se termine ce soir. Plus de 90 producteurs, artisans ou créateurs installés dans les caves de la partie la plus ancienne du village.
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Il n’a rien à vendre, mais c’est lui, Yves Arsat, l’architecte du succès, le créateur de ce marché de Noël si particulier. Il y a 18 ans, cet habitant a eu l’idée de proposer à des producteurs ou artisans créateurs d’investir dans les caves de la partie ancienne de ce village vigneron. Depuis, il les chouchoute. Michelle Bafoil, agricultrice, raconte : « Au début, j’ai été mis dans une cave de 1,20 mètre de large et 2 mètres de profondeur. Dès le premier jour, je me suis dit que le chien allait sortir du chenil et je me suis installé dehors avec quelques tables. J’ai commencé à vendre. Après 8 ans, j’ai une magnifique cave ! »
Ces caves sont celles du fort du village. Autrefois, elle servait d’abri en cas d’attaque. Personne n’y habite. Pas d’eau, seulement quelques bornes électriques, la commune restaure et entretient les lieux mais les caves sont privatives. Philippe Boussageon, artisan créateur, exploite la cave familiale : « C’est la cave de mon père qui lui appartient depuis une quarantaine d’années. Je me suis dit qu’en tant qu’artisan, j’essaierais. »
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C’est l’un des plus beaux marchés de Noël, celui de Sauvetat dans le Puy-de-Dôme. Il a ouvert vendredi et se termine ce soir. Plus de 90 producteurs, artisans ou créateurs installés dans les caves de la partie la plus ancienne du village.
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©C.Darneuville/S.Bonnetot/A.Despres/France 3 Auvergne
Ici, pas de revente, chaque cave est occupée par un artisan, un producteur ou un créateur. Il y en a près de 90 cette année. Un moment de rencontre très attendu pour Franck Chassefeyre, agriculteur : « C’est particulier, l’ambiance est différente. On a besoin de contact et de pouvoir parler de notre métier car on est un peu derniers, c’est quelque chose qui se perd ».
Pour trouver ces bénévoles, le créateur du marché Yves Arsat a parcouru la France en tant que président de l’association “ Sauver la joie » : « Je regarde une région, je fais des recherches sur internet, puis je vais voir les producteurs. Il y a deux ans, je suis allé à Colmar pour le marché de Noël, j’y suis resté une semaine et j’en ai ramené un Alsacien ! » De quoi alimenter la magie de Noël année après année. L’année dernière, plus de 20 000 personnes ont parcouru les rues du village fort de La Sauvetat.