L’ambiance est plutôt à la fête dans la presse progouvernementale turque après l’annonce de la chute spectaculaire du régime de Bachar El-Assad. Les réfugiés syriens, au nombre de trois à cinq millions en Turquie, ont célébré la fin de la dictature syrienne dans les rues d’Istanbul, ou encore dans la mosquée Sainte-Sophie.
Depuis Doha, au Qatar, où il devait négocier un cessez-le-feu en Syrie avec l’Iran et la Russie, Hakan Fidan, le ministre turc des Affaires étrangères a rappelé que le président islamo-nationaliste avait récemment tenté d’ouvrir, sans succès, des pourparlers avec le régime de Damas : « Notre président a tendu la main au régime mais ce dernier l’a refusée » a-t-il souligné, avant de lancer : « Désormais, des millions de Syriens pourront rentrer dans leur pays, nous avons commencé à travailler dans ce sens »rapporte le quotidien Turquie.
« Si le dictateur Assad avait accepté de collaborer avec la Turquie, cela ne serait pas arrivé. » estime un éditorialiste du quotidien Nouveau contrat, nostalgique de l’Empire ottoman.
« Tout ce sang et ces larmes se sont produits après que le pays a quitté l’Empire ottoman, mais maintenant le drapeau turc flotte sur les murs d’Alep et là où se trouve le drapeau turc.