des erreurs défensives qui se paient cash, un front offensif inexistant… Pourquoi Toulouse n’a jamais pu y croire en Principauté

l’essentiel
Le TFC n’a pas fait le poids ce samedi 7 décembre (14e journée de Ligue 1) face à des Monégasques longtemps maladroits, mais qui ont su se montrer patients pour remporter un match qu’ils ont maîtrisé de bout en bout (2 – 0).

Le TFC est sans doute venu en Principauté avec une petite idée en tête. Et il n’y avait rien de complètement fou là-dedans. Avec une série de quatre victoires en cinq matches, « entachée » seulement par un revers au Parc des Princes (3-0), les Violets pouvaient espérer faire douter une ASM qui restait sur deux revers, avec cinq buts encaissés, et qui doit composer avec un emploi du - infernal. Soit cinq matches, dont ce week-end, dans deux semaines jusqu’aux vacances de Noël.

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Mais le doute, il n’y en avait vraiment pas ce samedi soir, tant les hommes de Carles Martinez Novell ont manqué un peu de tout dans cette rencontre. Le score à la pause (0-0) n’était qu’une imposture au terme d’un premier acte largement dominé par les Monégasques, qui se sont heurtés à plusieurs reprises à la vigilance de Guillaume Restes, tandis que George Ilenikhena brisait ses illusions d’ouverture du score. d’abord sur le poteau (11), puis sur la barre (36), pour le double de maladresse.

Offensivement inexistant

Ne voyant pas la surface adverse de Radoslaw Majecki qui n’est intervenu pour la première fois dans le jeu qu’à l’heure de jeu, Toulouse n’a pas connu de non-match pour autant. Le pressing haut, marque de fabrique de cette version TFC Novell, était une nouvelle fois au rendez-vous. « Nous avons essayé, vante le technicien catalan. Peut-être que parfois nous y mettons un peu trop d’énergie. D’habitude, on arrive à faire du bon pressing, et à bien défendre, mais ensemble, et pas de manière un peu désordonnée, sinon c’est difficile même si l’intention de bien faire était là.

Le TFC peut franchement se reprocher un point cependant, celui d’avoir échoué sur coup de pied arrêté, et une grossière erreur de marquage de Gabriel Suazo, coupable d’avoir laissé filer Wilfried Singo seul au second poteau, impérial tout le match en défense, pour l’ouverture du score de la tête (1-0, 50e).

« Il faut faire mieux défensivement car Monaco a marqué trop facilement »

Paradoxalement, ce but a semblé faire du bien à Toulouse, qui a mis un peu plus le pied sur le ballon, et de la vitesse, dans le camp adverse pendant quelques minutes. De là à faire trembler la défense monégasque, n’exagérons rien. Le banc toulousain a pu exprimer sa désapprobation lorsque Zakaria Aboukhlal, lancé en profondeur par Joshua King et en duel avec le défenseur ivoirien de l’ASM, s’est effondré un peu trop facilement dans la surface (57e) ; l’arbitre n’a pas bronché.

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Ce petit coup de pouce, qui aurait été généreux, le TFC ne l’a donc pas eu et c’est Charlie Cresswell qui en a plutôt donné un aux joueurs de la Principauté avec une erreur payée en cash dont a profité Breel Embolo (2 -0,82).

« Nous allons revoir les actions qui ont conduit aux buts, mais c’est clair qu’il faut faire mieux sur ce type d’action car Monaco a marqué trop facilement, souligne Carles Martinez Novell. Après tout, tout n’est pas noir ou blanc, comme contre Auxerre non plus, tout n’était pas parfait. Au final, dans la série, on a perdu à Paris et Monaco… » Comme pour mieux rappeler qu’il n’y a rien d’infame dans ces deux revers. Il est difficile d’être en désaccord.

 
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