Paul Rouget, Media365 : publié le samedi 7 décembre 2024 à 8h51
Tenu en échec à Auxerre vendredi soir (0-0), le PSG a enchaîné un troisième match consécutif sans victoire et ne s’est pas rassuré avant de jouer son avenir européen mardi à Salzbourg. Et les Parisiens ont une nouvelle fois battu un record d’inefficacité.
Les rencontres se succèdent et se ressemblent pour le PSG. Six jours après un piteux match nul contre Nantes (1-1), qui faisait suite à une troisième défaite en C1, à Munich, les Parisiens ont encore été contraints de partager les points vendredi soir à Auxerre (0-0), pour le compte de la 14e journée. de Ligue 1. Au bout de l’ennui, ils prolongent leur invincibilité à l’extérieur à 16 matches d’affilée en championnat, et prennent provisoirement huit points d’avance en tête du classement. Mais malgré une domination écrasante, ils se sont montrés une nouvelle fois inefficaces, à l’image d’un Bradley Barcola en chute libre.
S’ils n’ont pas battu le record de possession établi face aux Canaris (84,1%), les hommes de Luis Enrique, qui ont affiché cette fois un peu moins de 74% de possession, s’en sont offert un autre, qui symbolise bien les limites de cette formation parisienne. Qui aura marqué 25 fois au but et inscrit 11 tirs sans parvenir à marquer, autre record dans l’histoire de la Ligue 1, depuis que les statisticiens d’Opta l’ont analysé (2006-2007).
Un montant record la saison dernière
Un problème récurrent depuis l’arrivée du coach espagnol. Lors du dernier exercice, le PSG a battu le record des montants touchés sur une saison de Ligue des champions (14), dont six fois lors de la demi-finale contre Dortmund. Sous le feu des critiques, Luis Enrique, qui avait démenti la veille les rumeurs de tensions au sein de son vestiaire, est (officiellement) soutenu par sa direction, et veut continuer à positiver.
« Nous n’allons pas perdre la foi, nous allons continuer à insister. Le monde derrière nous est tellement négatif, mais je suis content de l’équipe. Il faut continuer à penser positif», a assuré l’ancien entraîneur de la Roja, plus que jamais sous pression avant le déplacement de mardi à Salzbourg, où les Parisiens feraient mieux de s’imposer pour espérer assurer les barrages de Ligue des Champions. Mais il faudra être plus réaliste. Le peuvent-ils ?