La question du numéro 9 au Sporting continue de se poser. Mais n’est-ce pas biaisé ? Car ce qui manque à cette équipe, finalement, c’est de finir et pas forcément à la pointe de l’attaque.
Vendredi soir, sur le terrain de Bauer, combien de joueurs avaient un ballon de but au bout du pied ? Bohnert. Ducrocq deux fois. Etoga deux fois. Rodríguez. Cissé. Toutes les lignes du collectif bleu ont été impliquées dans la conclusion des mouvements, ce n’est donc pas qu’une histoire de 9. Bien sûr le Sporting a besoin d’un joueur supplémentaire dans la rotation et capable, surtout, de ne pas se poser de questions sur le but. . Mais face au Red Star, il y a eu un gardien étonnant et un problème plus général.
Quel résultat sur coups de pied arrêtés ?
Avant le match, les observateurs critiquaient la capacité de Bastia à ne pas tirer. En l’occurrence, il y a eu dix tirs cadrés. Et dix arrêts. Un truisme footballistique est que » ce genre de match » se débloque sur coups de pied arrêtés. Désolé, mais les Bastiais ont obtenu onze corners ! Un toutes les cinq minutes. Et personne n’a senti une combinaison huilée, quelque chose de bien fonctionné. Benoît Tavenot était enragé par ces situations mal négociées, pour ne pas dire bâclées.