Les cinq meilleurs derbys à Goodison Park – Premier League – J15 – Everton-Liverpool

Les cinq meilleurs derbys à Goodison Park – Premier League – J15 – Everton-Liverpool
Les cinq meilleurs derbys à Goodison Park – Premier League – J15 – Everton-Liverpool

→ Le plus ancien : 13 octobre 1894

Il y a le football de papa, le football de grand-père et le football de Sherlock Holmes. Celui qu’on appelait football, qu’on jouait avec une moustache, un béret et des chaussures de CRS. C’est dans ce décor fleuriOrient-Express que le premier derby du Merseyside de l’histoire s’est joué, à Goodison Park au passage, pour un large succès d’Everton (3-0). A cette époque, il y avait encore des rats kangourous du désert. (Désolé, mais nous n’avons pas pu trouver le résumé sur YouTube.)

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Vue aérienne de Goodison Park en 2012 – Everton Stadium – Photo par Icon Sport

→ Le plus fou : 9 septembre 2006

« Pomme de terre foraine, tu vas repartir avec deux faux reins. J’échangerai ta montre contre une pêche chaude. » Dans son MP3 en direction de Goodison Park, Pepe Reina a visiblement fait le plein de Seth Gueko et Sefyu. C’est en tout cas ce que laisse penser son intervention sur Andy Johnson, alors que ce dernier venait d’inscrire le troisième but d’Everton (victoire 3-0). Pour empêcher l’attaquant de marquer, Reina a effectivement trouvé la bonne idée de lui envoyer deux mandals dans le museau, sans succès. Car avant cela, le gardien espagnol – comme souvent – ​​s’est trompé en repoussant mal une frappe lointaine de Lee Carsley, propulsée en profondeur par Andy Johnson. Même avant cela, Tim Cahill avait ouvert le score, et ce diable Johnson avait doublé la mise en profitant d’une erreur de l’empathique Jamie Carragher. « C’est définitivement mon pire souvenir »commenterai ces dernières années plus tard dans le Écho de Liverpool. Oui, Carragher était un mauvais footballeur, oui Pepe Reina était un gardien médiocre, et oui, Tim Cahill a très bien boxé les poteaux de coin.

→ Le plus décisif : 16 avril 2001

Dans les années 1990, Liverpool s’était habitué à la médiocrité. N’ayant goûté au podium que deux fois en dix ans, le Scousers n’a rien produit de bon, hormis Steven Gerrard et Michael Owen, futur Ballon d’Or sans saveur. A l’arrivée du nouveau millénaire, le maillot presque rose porté par le Rouges trahissait aussi cette période où tout semblait fané. Il nous fallait donc un trublion pour faire bouger les choses : Gary McAllister, 35 ans, cheveux facultatifs et dents douteuses. Absent des apparitions, le vieux renard écossais arrivé de Coventry en début de saison a inscrit cinq buts, dont un dans la dernière seconde du derby – et sur coup franc (victoire 2-3). Un pion ultra-décisif, à six journées de la fin, puisqu’il permet à Liverpool de terminer troisième (un point devant Leeds United) et de retrouver la Ligue des Champions une décennie après sa dernière sortie. Le club réalisera également le triplé : Coupe UEFA, FA Cup, League Cup. Faites toujours confiance à un Écossais menaçant.

→ Le plus individuel : 6 novembre 1982

« Rush en a marqué un ! Rush en a marqué deux ! Rush en a marqué trois et Rush en a marqué quatre ! Tout ce dont vous avez besoin c’est Rush ! » Au rythme de Tout ce dont tu as besoin c’est d’amour des Beatles, les supporters de Liverpool saluent la performance de Ian Rush face à Everton à l’hiver 1982 (victoire 0-5). L’attaquant inscrit ce soir-là un quadruple historique (jamais égalé depuis) ​​et devient le Gallois le plus stylé de son siècle. Pour les plus jeunes, Ian Rush était un avant-centre connu pour la finesse de ses deux pieds, son jeu de tête et sa ressemblance avec Tom Selleck. Vous ne savez pas qui est Tom Selleck ? Nous ne pouvons rien faire de plus pour vous.

→ Le plus prolifique : 20 février 1991

En février, à Liverpool, vous avez plusieurs façons de vous réchauffer : boire des litres de San Miguel (oui, la bière espagnole est la plus consommée en Angleterre) et attraper une cirrhose, crier lors d’un derby ou faire les trois en même -. Dans le années 90nous avons privilégié cette option. Lors des huitièmes de finale de la FA Cup 1990-1991, Everton et Liverpool allaient offrir à boire aux milliers de spectateurs locaux. Terminé sur un match nul (0-0), le premier match a donné lieu à une rediffusion trois jours plus tard. Pour l’histoire. En tête du - réglementaire, le Rouges ont vu leurs rivaux revenir à une minute du terme, avant de subir le même sort en prolongation (4-4). Il s’agit de l’opposition la plus prolifique entre les deux voisins. La belle a finalement eu lieu la semaine suivante, avec la victoire du Caramels (1-0) qui sera éliminé par West Ham en quarts.

→ Bonus : dernière (?) victoire d’Everton, 24 avril 2024

Postérité. Si leur équipe est giflé ce samedi – un scénario très probable étant donné la forme de Liverpool – les supporters d’Everton pourront au moins dire qu’ils ont vu les leurs s’imposer une dernière fois à Goodison. C’était il y a huit mois (2-0), pour briser le bonbon de leurs rivaux cherchant alors à accrocher la deuxième place à Arsenal. Surtout, ce succès prestigieux avait donné au Caramels une dernière bouffée d’oxygène dans leur course au maintien malgré un retrait de huit points pour avoir violé le fair-play financier. Jarrad Branthwaite et Dominic Calvert-Lewin ont été les plus chanceux. Qui pour leur succéder ?

Pronostic Everton Liverpool : Analyse, cotes et pronostics du match de Premier League

 
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