En Roumanie, les soupçons pèsent sur Calin Georgescu, le candidat d’extrême droite, ce que l’on sait

En Roumanie, les soupçons pèsent sur Calin Georgescu, le candidat d’extrême droite, ce que l’on sait
En Roumanie, les soupçons pèsent sur Calin Georgescu, le candidat d’extrême droite, ce que l’on sait
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PHOTOS INQUAM/Octav Ganea / via REUTERS Les procureurs et les enquêteurs de la police roumaine mènent des perquisitions ce samedi 7 décembre sur fond de soupçons d’ingérence russe en faveur du candidat Calin Georgescu, ici le 13 novembre 2024.

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Les procureurs et les enquêteurs de la police roumaine mènent des perquisitions ce samedi 7 décembre sur fond de soupçons d’ingérence russe en faveur du candidat Calin Georgescu, ici le 13 novembre 2024.

INTERNATIONAL – Une élection entachée de soupçons d’ingérence. Les enquêteurs du parquet et de la police de Roumanie procèdent à des perquisitions ce samedi 7 septembre dans la matinée. Elles interviennent au lendemain de l’annulation par la Cour constitutionnelle de l’élection présidentielle sur fond de soupçons d’ingérence russe en faveur du candidat d’extrême droite, Calin Georgescu. Le second tour devait avoir lieu le dimanche 8 décembre.

«Trois maisons dans la ville de Brasov (centre)» font l’objet de recherches « dans l’affaire liée aux délits de corruption électorale, de blanchiment d’argent et de falsification informatique »ont déclaré les procureurs dans un communiqué.

Ils soupçonnent également des violations de la loi interdisant les organisations et les symboles à caractère fasciste, raciste et xénophobe.

Versements d’argent aux internautes de TikTok

L’opération vise notamment une personne “possiblement impliqué dans le financement illégal de la campagne électorale d’un candidat à la présidentielle”précise le parquet, sans citer nommément le candidat nationaliste Calin Georgescu.

L’enquête a été lancée en début de semaine après la déclassification de documents des services de renseignement étayant les accusations sur le rôle de TikTok dans la campagne, avec la Russie en ligne de mire.

Ces informations avaient évoqué un compte TikTok, dont l’utilisateur Bogdan Peshir avait versé entre le 24 octobre et le 24 novembre 381 000 dollars (361 000 euros) à des internautes contribuant à la promotion du candidat.

« Multiples irrégularités et violations de la loi »

La Cour constitutionnelle a annoncé vendredi “tout annuler” du scrutin afin de « assurer sa validité et sa légalité » et demande que « tout le processus électoral » recommence, plongeant le pays d’Europe de l’Est sous le choc face à cette décision sans précédent.

Elle a invoqué « de multiples irrégularités et violations de la loi électorale ayant faussé la nature du vote des citoyens et l’égalité des chances des candidats, affectant ainsi la transparence et l’équité de la campagne, au mépris des principes des élections démocratiques ».

Sorti de nulle part, Calin Georgescu est arrivé premier au premier tour le 24 novembre à la surprise générale, balayant les favoris des partis gouvernementaux. Critique de l’UE et de l’Otan, cet ancien haut responsable de 62 ans s’est de nouveau déclaré vendredi dans les médias en faveur d’un arrêt total de l’aide militaire à l’Ukraine voisine.

85 000 cyberattaques, « y compris le jour du scrutin »

Il a dénoncé une forme de “coup d’état” après l’annonce de l’annulation des élections. Il devait affronter dimanche la centriste pro-européenne Elena Lasconi, également autoproclamée. « anti-système » et qui montait dans les sondages, recueillant du soutien. Elle a estimé dans une vidéo que “le vote aurait dû avoir lieu” et condamné « décision illégale » d’un « L’État roumain bafoue la démocratie » et « conduire le pays à l’anarchie ».

Le président pro-européen Klaus Iohannis, saluant à l’inverse la décision malgré les accusations “très grave”reste en fonction pour l’instant jusqu’à l’élection de son successeur à une date qui sera fixée par le futur gouvernement issu des récentes élections législatives.

La Roumanie a également détecté plus de 85 000 cyberattaques, « y compris le jour du scrutin »lancé dans une trentaine de pays et « exploiter les vulnérabilités des systèmes informatiques électoraux » pour déstabiliser le processus.

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