Oui, c’est ça. On était impatients de débuter la Coupe d’Europe, avec une préparation courte mais intense (les Rochelais avaient perdu contre Vannes six jours plus tôt, NDLR). Après notre dernier match, nous savions qu’il fallait abandonner. On a fait une bonne première mi-- (6-21, NDLR), ce qui compte maintenant pour nous c’est de très bien jouer pendant quatre-vingts minutes.
Était-ce important de signer un succès aussi autoritaire avec un club anglais ambitieux après la déception face à Vannes ?
Bien sûr. Après Vannes, nous avons été déçus, c’est normal qu’on ait eu l’énergie pour retrouver notre niveau. Ce n’était pas un match assez complet ce soir (vendredi), mais on a fait le “travail” et on va se diriger vers Bristol (le 2e de Premiership, attendu samedi soir à Marcel-Deflandre, NDLR), maintenant.
En tout cas, ce résultat confirme que vous êtes encore capable de réaliser de gros coups ?
Oui, nous savons que nous en sommes capables, là n’est pas la question. La question est qu’il faut faire une bonne semaine d’entraînement. Nous avons besoin de cohésion, de concentration et surtout de discipline.
“C’était un désastre mais au final, l’important c’est qu’on ait gagné”
Sous de telles conditions météorologiques, une crue intermittente, la charnière et votre association avec Ihaia West ont-elles joué un rôle clé ?
Toutes nos charnières sont toujours géniales, toujours importantes. J’ai toujours une bonne communication, une bonne relation avec Ihaia. Il a fait un super match.
Vous avez été un joueur malheureux lors du dernier essai anglais qui a ramené Bath à 20-21, avec un ballon jugé non contrôlé par l’arbitre dans l’en-but. avais-tu aplati ?
Je ne sais pas… C’était une grosse erreur, j’étais dégoûté, j’ai glissé au dernier moment… C’était un désastre mais au final, l’important c’est qu’on ait gagné.
Qu’avez-vous pensé de vos attaquants ?