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Le retrait de Canal+ de la TNT ne devrait pas pénaliser le financement du cinéma, selon les organisations professionnelles. Mais ce n’est pas anodin, dans un contexte de renégociation des accords avec le groupe, et alors que Disney affiche de nouvelles ambitions dans l’écosystème français.
Rarement avare d’un effet d’annonce à sensation, Canal+ a annoncé jeudi soir le retrait de ses quatre chaînes payantes de la TNT d’ici juin 2025. Il n’en fallait pas plus pour avoir le cauchemar d’une réduction des financements du cinéma. français, dont le groupe est le partenaire historique majeur. Au Centre National du Cinéma (CNC), “Nous ne réagirons pas à ce stade”. Ne pas paniquer, “au regard des obligations de production de Canal+ en cinéma, c’est un non-événement” tempère immédiatement Malik Chibane à la Société des Réalisateurs de Films (SRF). « C’était dans les cartons depuis très longtemps, le cinéma français l’avait anticipé et n’a pas été impacté en tant que tel. C’est avant tout une décision symbolique pour le quarantième anniversaire de Channel 4. » L’enthousiasme reste cependant palpable chez certaines organisations professionnelles, qui admettent « naviguer à vue » et attends d’avoir « le maximum d’informations pertinentes vérifiées par Arcom » sur la question.
Concrètement : le service fourni par Canal+ ne relèverait plus du décret TNT, mais relèverait désormais du régime « Cabsat » (câble-satellite). Le niveau des obligations resterait à peu près le même, d’autant que le modèle et la stratégie éditoriale resteraient dédiés au cinéma. Les répercussions seraient différentes