Ce vendredi, ces deux syndicats ont en effet signé, jeudi, « les accords FRET et filiales » concernant le transfert de certains salariés du Fret vers les filiales Hexafret et Technis.
Selon l’UNSA-Ferroviaire, cet accord « garantit que tous les cheminots concernés bénéficieront des mêmes conventions collectives que celles en vigueur au sein du groupe SNCF ». Une garantie qui n’est toutefois valable que trente-six mois.
« - de travail » et « sécurité de l’emploi »
De son côté, la CFDT-Cheminots, également signataire des accords, assure que les horaires de travail des cheminots transférés seront maintenus « pendant vingt-quatre mois ». Le syndicat met également en avant « la sécurité de l’emploi » pour les agents statutaires et contractuels qui rejoindront ces deux filiales.
Les deux organisations syndicales ont également validé un accord social concernant les cheminots transférés dans les filiales TER, où le marché est ouvert à la concurrence selon l’AFP.
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Au contraire, la CGT-Cheminots et Sud-Rail, qui n’ont pas signé les accords, maintiennent leur appel à une grève renouvelable à partir de mercredi. Si Sud Rail salue le « moratoire social obtenu à Fret SNCF pour trois ans », le syndicat, comme la CGT-Cheminots, souhaite également un moratoire sur le démantèlement de Fret SNCF.