Avec la censure du gouvernement de Michel Barnier, la France se retrouve dans la même situation qu’avant sa nomination au poste de Premier ministre en septembre dernier. C’est-à-dire ingouvernable puisqu’il n’y a toujours pas de majorité à l’Assemblée nationale. Mais cette fois, le président de la République ne pourra pas tourner autour du pot avant mille ans avant de nommer un nouveau chef du gouvernement, le pays doit impérativement disposer d’un budget pour 2025. Face à ce casse-tête, un député peut-être la solution .
Même si Emmanuel Macron trouve rapidement un successeur à Michel Barnier, rien ne dit qu’il ne sera pas censuré par l’Assemblée dans la foulée. Certes, il pourrait trouver un nom qui ferait sinon l’unanimité, du moins le consensus. c’est chaud. L’option serait donc de dissoudre à nouveau l’Assemblée, afin qu’une véritable majorité émerge d’élections législatives anticipées. Sauf que ce n’est pas possible avant juillet prochain.
A défaut de dissolution, une démission collective
Ainsi Stéphane Vojetta, député indépendant des Français de l’étranger, a introduit l’idée d’une « autodissolution » auprès de X. Selon lui, « la démission collective des 577 députés qui forment l’Assemblée nationale est une option de déblocage que personne n’évoque ». », déplore-t-il. En effet, une démission collective de tous les députés équivaut, en pratique, à une dissolution. Emmanuel Macron serait ainsi tenu d’organiser des élections législatives anticipées entre 30 jours et trois mois après l’autodissolution.
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Stéphane Vojetta estime que c’est la seule solution si les députés s’avèrent “incapables de faire émerger une coalition majoritaire d’ici Noël”. Cette tâche reviendrait donc aux Français, obligés de retourner aux urnes pour élire de nouveaux députés. Sauf que dans ce scénario, rien ne dit que le résultat ne sera pas le même qu’après les élections législatives anticipées qui ont suivi la dissolution, en juin dernier.
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