Marine Le Pen dit ressentir de la « misogynie » pour la « première fois de sa carrière politique »

Marine Le Pen dit ressentir de la « misogynie » pour la « première fois de sa carrière politique »
Marine Le Pen dit ressentir de la « misogynie » pour la « première fois de sa carrière politique »

Invitée jeudi soir par CNews au lendemain du renversement du gouvernement, la chef de file des députés RN a balayé l’argument selon lequel elle “ne supporterait pas la pression” d’un vote de censure.

Marine Le Pen a tiré une nouvelle carte ce jeudi soir. Invité de CNews au lendemain du vote de censure à l’Assemblée, qui a renversé Michel Barnier et son gouvernement, le chef de file des députés RN est revenu sur cette période qui a fait couler beaucoup d’encre. Alors qu’elle prenait un grand plaisir à semer le doute sur ses intentions depuis des semaines, la double finaliste de l’élection présidentielle a finalement décidé d’appuyer sur le bouton. Au risque de freiner sa stratégie de notabilisation déployée depuis 2022 et d’obtenir un groupe conséquent à l’Assemblée nationale.

Peu importe pour le leader nationaliste, qui a déploré “misogynie” dont elle aurait été victime. « En 25 ans de carrière politique, je n’ai jamais ressenti ça. La première fois, c’était lors de cette séquence”dit-elle. Et de raconter la pensée de ses détracteurs, qui y verraient un “Une femme faible qui ne supporte pas la pression.”

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Une ambiance que le député du Pas-de-Calais juge assez inhabituelle. “Tout cela était encore un ton que je n’étais pas habitué à ce qu’on utilise à mon égard, car j’ai démontré dans ma carrière politique que j’étais peu susceptible de céder à des pressions, plus solides que bien des dirigeants politiques, tous sexes confondus”, elle a élaboré. En soulignant les propos de l’avocat Alain Jakubowicz qui aurait qualifié Marine Le Pen de « femme offensée » après les réquisitions du parquet dans le cas des assistants des députés européens FN (qui ont requis contre elle une peine d’inéligibilité avec exécution provisoire).

Malgré ses avertissements répétés tout au long du mois de novembre au Premier Ministre qui « a pris le chemin de la censure »l’ancien patron du Rassemblement national a regretté que le gouvernement ne l’ait pas fait “pas pris au sérieux jusqu’au dernier moment”. « Ils n’ont pas compris ce qui anime notre lutte politique, c’est changer la vie des gens qui souffrent à cause de leurs dirigeants politiques »a-t-elle souligné.

 
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