Invitée sur BFMTV après le discours d’Emmanuel Macron, la leader des Verts regrette que son parti ne soit pas invité, comme le PS, à l’Élysée.
Après la censure de Michel Barnier et de son gouvernement, le grand flou. Alors que tout le monde attend la nomination d’un nouveau Premier ministre pour lui succéder, Emmanuel Macron a promis un nom « dans les prochains jours ». Ce vendredi 6 décembre, il recevra à l’Élysée les présidents de groupes et chefs de partis du PS, du bloc central et de la Droite républicaine.
Les écologistes n’ont pas été invités. Invitée sur BFMTV, leur chef de file Marine Tondelier explique néanmoins avoir “écrit mercredi soir à tous les chefs de partis ayant participé au front républicain pour leur proposer de travailler ensemble”.
La secrétaire nationale d’Europe Écologie Les Verts ajoute qu’elle a eu “deux chefs de parti de la majorité au téléphone cet après-midi”, et qu’elle a écrit à Emmanuel Macron “pour lui dire qu’il faut arrêter de se précipiter, prenons le - et trouvons une solution”. »
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“Tout cela devient ridicule.”
Exprimant son souhait de mettre en place une « situation d’urgence transitoire », l’élue assure que « les écologistes ont une attitude de responsabilité, de solidarité et de respect envers les Français ».
Quant à leur non-invitation à l’Élysée demain, si Marine Tondelier assure “ne pas en faire une maladie”, c’est la justification de l’Élysée qui l’agace. « Les Verts ne sont pas invités parce qu’ils n’ont pas demandé à être reçus », aurait répondu l’Élysée pour justifier cette absence.
Emmanuel Macron « fait ce qu’il veut. Mais lorsqu’il ne reçoit pas de monde, il ne donne pas de fausses excuses par l’intermédiaire d’une équipe intermédiaire. Tout cela devient ridicule. Et dans le moment de gravité que traverse la France, tout cela n’est pas à la hauteur », estime Marine Tondelier.
Lucie Valais Journaliste BFMTV