Une série de tremblements de terre a frappé la côte nord de la Californie jeudi matin, ébranlant les communautés et activant des alertes d’urgence pour les risques de secousses et de tsunami juste avant 11 heures, heure locale.
Le plus grand, enregistré avec une magnitude de 7,0 et originaire de la ville historique et pittoresque de Ferndale, dans le comté de Humboldt, pouvait être ressenti à San Francisco, à plus de 418 km de là. Environ 1,3 million de personnes ont ressenti les secousses, selon les premières estimations fournies par l’US Geological Survey (USGS), qui a également indiqué que les risques pour la vie humaine restaient faibles.
Les téléphones portables ont bourdonné dans toute la région, avertissant des secousses imminentes et offrant suffisamment de - pour se préparer et se couvrir. Des alertes au tsunami ont également été déclenchées pour au moins 5,3 millions de personnes sur la côte californienne et dans l’Oregon, avertissant de fortes vagues, de forts courants et d’inondations côtières qui pourraient persister tout au long de l’après-midi.
À la suite de l’alerte, les trains Bay Area Rapid Transit ont été retenus pendant que les stations de métro étaient évacuées, des retards importants étant annoncés dans tout le système, et les pompiers de San Francisco ont commencé à nettoyer les plages. L’alerte au tsunami a été retirée peu après midi, les autorités ayant annoncé que les risques les plus élevés s’étaient atténués.
Certaines zones touchées, en particulier celles qui bordent la côte et ont été récemment saturées de pluie, pourraient être sujets aux glissements de terrain, selon les données de l’USGS.
Aucun rapport sur les dégâts immédiats n’a été rendu disponible, mais l’USGS a émis une « alerte jaune » signifiant que « certains dégâts sont possibles et que l’impact devrait être relativement localisé ».
“Dans l’ensemble, la population de cette région réside dans des structures résistantes aux secousses sismiques, bien que des structures vulnérables existent”, a indiqué l’USGS dans un bulletin, notant que les constructions en maçonnerie en briques présentent le risque le plus élevé.
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Des vidéos des conséquences publiées en ligne par des journalistes locaux montraient des étagères d’épiceries en désordre et des verres et des bouteilles brisés bordant le sol des bars. Les habitants ont partagé des images du contenu des placards jetés dans les eaux. En début d’après-midi, seuls des dégâts mineurs étaient signalés.
