l’euro reprend des couleurs (+0,6%) après la censure de GVT

l’euro reprend des couleurs (+0,6%) après la censure de GVT
l’euro reprend des couleurs (+0,6%) après la censure de GVT

L’Euro n’est absolument pas concerné par la ‘censure’ du gouvernement Barnier, l’Euro a même été la star du jour avec une progression soutenue contre toutes les monnaies et le Dollar en particulier (+0,55% à 1,0570).
Evidemment, en voyant un rebond de 0,5% ce jeudi, il n’est pas exagéré de parler de soulagement pour l’euro et nos bons du Trésor qui connaissent une amélioration quelque peu inattendue, non seulement par rapport à “avant la censure” mais aussi “relativement” par rapport à aux Bunds et autres instruments de taux d’intérêt libellés en euros.
Si le renversement du gouvernement a pour effet d’ouvrir une nouvelle période d’incertitude politique, les analystes espèrent que cela pourrait inciter la BCE à accélérer son cycle de détente des taux (sans parler du supposé soutien à nos OAT en cas de ‘tensions’) .
Et si le « chaos politique » n’est plus la préoccupation du moment, la faible croissance en Europe reste un réel problème.
Le Dollar Index a chuté de 0,45% ce jeudi, vers 105,85, le billet vert a perdu 0,5% face au Franc suisse mais a résisté face au Yen (-0,25%) et face au Yuan (-0,05% vers 7,2405).

Aux Etats-Unis, Jerome Powell s’est dit confiant dans les perspectives de croissance en 2025… et a indiqué avoir sous-estimé la robustesse de l’économie américaine en septembre, lorsque la FED avait adopté le début de son cycle baissier de -50Pts.
Malgré l’évocation par la FED d’une “baisse prudente des taux” ce mercredi, les investisseurs continuent de tabler sur une nouvelle détente de -25 points le 18 décembre, le consensus se situant à 75%.

Et comme le bonheur n’arrive jamais seul, le déficit commercial des Etats-Unis commence à se contracter fortement : de -12% à 73,8 milliards de dollars en octobre, contre celui de 83,8 milliards de dollars le mois précédent (selon le ministère du Commerce).

Cette baisse d’un mois sur l’autre ne reflète pas un « effet Trump » (il y a 2 mois de décalage en amont) mais résulte d’une contraction de 4% des importations américaines de biens et services, dépassant ainsi une baisse de 1,6% des exportations. .
A la veille de la publication du ‘NFP’, le ministère du Travail a annoncé avoir enregistré la semaine dernière 224.000 nouvelles inscriptions aux allocations chômage aux Etats-Unis, soit un chiffre de 9.000 de plus que la semaine précédente.

La moyenne mobile sur quatre semaines – plus représentative de la tendance de fond – s’est établie à 218.250 pour la semaine du 30 novembre, soit une hausse de 750 par rapport à celle de la semaine précédente.

Enfin, à la veille de la publication du ‘NFP’, le nombre de personnes régulièrement indemnisées a diminué de 25 000 pour s’établir à 1 871 000 au cours de la semaine du 23 novembre, soit la période la plus récente disponible pour cette statistique. .

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