“Je suis Joséphine, ange gardien sans pouvoirs”

“Je suis Joséphine, ange gardien sans pouvoirs”
“Je suis Joséphine, ange gardien sans pouvoirs”

En proposant les services de Booder, ne serait-ce que pour une soirée, Six sait qu’il investit dans une valeur sûre. Spectateur fidèle de La a un talent incroyablel’humoriste aux multiples casquettes joue le rôle de juge invité pour ce premier quart de finale de la dix-neuvième saison diffusé ce mercredi 4 décembre. Avec la gentillesse qui lui colle à la peau, l’acteur a récemment vu dans La nounou sur TF1 et en tournée avec son nouveau spectacle Ah… l’école ! jugera les performances des artistes et pourra même décerner un buzzer doré pour une place directe en demi-finale.

je le regarde avec mon fils» : La France a un talent incroyable est une réunion de famille pour Booder

Multi-Loisirs : Vous défendez la notion de «vivre ensemble» à travers votre métier. Cette émission télévisée est-elle celle qui se rapproche le plus de ce combat ?
Boder : Les artistes qui participent à cette exposition viennent de tous horizons. On ne regarde ni les couleurs de peau, ni les origines, ni les religions, mais seulement les talents. Les critères de recrutement portent davantage sur l’être que sur l’apparence. Cela rejoint ce que je défends, ce que je fais sur scène, ce que j’écris ou ce que je veux transmettre dans les téléfilms. La culture nous permet de vivre cela, mais j’aimerais que d’autres secteurs d’activité, comme l’emploi, le fassent aussi.

Aviez-vous déjà été approché pour participer en tant que juge invité ?
On me l’avait déjà demandé. Je suis fan de cette émission, c’est une des rares qu’on peut encore regarder en famille et où l’on peut découvrir des talents. je le regarde avec mon fils. Il m’a dit d’être juste et de ne pas être dur avec les artistes (il rit). Comme c’est mon enfant, il connaît les coulisses : quand il s’endort, il me voit écrire des textes et faire les cent pas pour trouver la bonne blague ou le bon thème du spectacle. Il m’a également dit de choisir le Golden Buzzer avec soin.

Quel type de juge allez-vous être ?
J’ai du mal à porter des jugements
sur des artistes qui ont beaucoup de rêves. J’ai dit aux autres jurés que nous avions tous été jugés au début de notre carrière. J’ai ressenti beaucoup d’émotion car des souvenirs de mes débuts me sont revenus. C’était compliqué et j’ai été critiqué. À l’origine, j’ai vécu l’expérience du manque de respect et on m’a demandé de travailler. Les critiques nous amènent à tout remettre en question et à nous demander si nous sommes faits pour ce métier.

Je pense que je suis trop gentil» : Booder ne s’imagine pas s’imposer durablement comme juge des affaires. La France a un talent incroyable

On imagine que vous ne serez jamais juge permanent ?
J’ai appris qu’il ne faut jamais dire jamais, mais honnêtement, c’est compliqué ! Déjà, au niveau de mon horaire de travail, mais surtout, je me trouve encore trop sympa. Pour moi, il n’y a pas de mauvais participants, il faut applaudir ceux qui ont le courage de venir à l’émission. Après, j’ai compris le comportement des jurés. Ils essaient d’être justes dans leurs critiques afin d’aider les artistes à l’avenir.

Justement, quelle est votre relation avec vos collègues du soir ?
Je connais très bien Marianne James et Hélène Ségara. Éric Antoine est issu de la magie et de la scène, nous nous sommes également croisés. Je connaissais un peu moins Sugar Sammy sur le plan humain. Je l’ai connu à travers son talent et à travers ses spectacles, mais je l’ai un peu découvert. C’est une belle personne. Ils m’ont bien intégré dans l’équipe et m’ont mis à l’aise. J’ai eu une super expérience.

Quels types de chiffres retiennent particulièrement votre attention ? Des comédiens ?
J’adore le music-hall ! Même dans mes shows, j’en ai un set ! Je n’aime pas le stand-up pur avec un tabouret, une bouteille d’eau, une serviette et un micro. C’est le théâtre qui m’a éduqué comme ça avec un jeu d’acteurs et de lumières, un décor… Quant aux comédiens, j’en vois depuis que je regarde La France a un talent incroyable. Tareek m’a même étonné ! C’est un exercice tellement compliqué d’être sur cette scène.

Il devra résoudre les problèmes» : Booder évoque Samir, son personnage dans La nounou de TF1

Vous avez tourné la suite de Nounou pour TF1. Pouvez-vous nous dire ce qui attend Samir ?
Samir, mon personnage, emménage dans deux nouvelles maisons. Il ne sait jamais où il va atterrir, mais il va devoir régler le problème. Dans le premier, il arrive dans une famille recomposée dont la mère est dans la Brigade Anticriminalité et le père dans la police. Ils ont un enfant en commun, mais les autres, nés de précédentes unions, se détestent. Dans l’autre, il s’occupera des enfants d’une famille aristocratique.

Souhaitons-nous que cette série de téléfilms ait la même longévité que Joséphine, Guardian Angel ou Camping Paradis ?
C’est mon rêve de nounou de 15 ans, souhaite-le-moi ! Cela ne me pose aucun problème, nous regardions ces téléfilms en famille. Dans La Nounou, on peut dire que je suis comme Joséphine, ange gardiensans les pouvoirs, sans la science-fiction et avec moins d’effets spéciaux. je ne claque pas des doigts (il rit).

Vous êtes également actuellement en tournée avec notre nouveau spectacle Ah… l’école ! Quels thèmes particuliers abordez-vous ?
J’écris ce spectacle depuis 3 ans. Je l’avais en quelque sorte mis de côté pendant que je jouais l’ancienne série. Ce thème me touche énormément et concerne tout le monde. C’est ce qui me guide dans tous mes spectacles : les gens qui sortent du spectacle me disent que toutes les générations sont représentées. Je compare mon école à celle de mon fils et parle donc des changements et du harcèlement scolaire. J’essaie d’être drôle et touchant tout en envoyant un signal d’alarme. C’est le rôle du comédien de trouver des angles drôles sur des situations qui n’en sont pas.

 
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