C’est pourquoi nous soumettrons à nouveau au Parlement nos propositions visant à rendre publiques les déclarations de patrimoine des hommes politiques – comme c’est déjà le cas dans plusieurs pays, dont la France et l’Italie – et à mettre en place un registre efficace des activités de lobbying.
Le GRECO, l’organisme de surveillance anti-corruption du Conseil de l’Europe, préconise depuis des années de rendre publics les actifs des hommes politiques et d’enregistrer les activités de lobbying. “Cependant, dix ans après la publication du premier rapport du GRECO, la Belgique n’a pleinement mis en œuvre qu’une seule des huit recommandations contre la corruption des hommes politiques”, ajoute Sofie Merckx.
D’ici le 31 mars 2025, la Belgique doit à nouveau faire rapport au GRECO et présenter ses résultats.
“Une nouvelle évaluation négative ternira encore davantage l’image de notre Parlement et de notre pays”, conclut Sofie Merckx. Le GRECO pourrait même sanctionner la Belgique. C’est pourquoi nous avons insisté auprès du président de la commission constitutionnelle pour que des progrès soient réalisés avec tous les partis au Parlement. Notre demande devrait être inscrite à l’ordre du jour du mercredi 11 décembre. Nous pourrons alors passer aux choses sérieuses. »
Belgique