21 arrestations suite à la fusillade mortelle après le concert du rappeur SCH dans l’Hérault

21 arrestations suite à la fusillade mortelle après le concert du rappeur SCH dans l’Hérault
21 arrestations suite à la fusillade mortelle après le concert du rappeur SCH dans l’Hérault

Les gendarmes de la section de recherche de Montpellier et de la police judiciaire de Marseille ont procédé le 2 décembre à une vaste perquisition. Le 26 août, un membre de l’entourage du rappeur SCH a été tué et un autre blessé après le concert de l’artiste dans l’Hérault. La piste du racket menée par la DZ Mafia est privilégiée.

Un peu plus de trois mois après la fusillade mortelle qui a suivi le concert du célèbre rappeur SCH à la discothèque La Dune, à La Grande-Motte, une perquisition des gendarmes de la section de recherches de Montpellier et de la police judiciaire de Marseille a été menée ce Lundi 2 décembre.

21 personnes ont été interpellées avec le renfort du GIGN et une soixantaine de gendarmes : « nous sommes de retour dans l’équipe au complet » indique à Midi libre une Source proche de l’enquête confirmant le chiffre du nombre d’arrestations révélé par Le Parisien.

Le 26 août au matin, SCH, Julien Schwarzer, a quitté la discothèque pour son hôtel après le show case et une partie de son équipe – six personnes – est repartie dans un van un peu plus tard.

Mais quelques centaines de mètres plus loin, à Carnon, le véhicule a été attaqué par des individus cagoulés et armés qui ont tiré 29 fois dans l’habitacle avec des armes automatiques. Le passager avant a été tué, le conducteur grièvement blessé, mais il a finalement échappé à ses blessures.

Comme nous l’avons révélé, les enquêteurs ont rapidement eu de précieux indices : le véhicule des malfaiteurs, déclaré volé à Marseille, a été retrouvé intact près de Lunel ainsi que deux kalachnikovs.

Les gendarmes SR ont aussi un mobile potentiel : lors de son audition, le chanteur, plusieurs fois certifié disque d’or et qui a participé au hit « Bande organisée », a été la cible de racket, des individus lui réclamant 300 000 euros. , s’attribuant une partie de son succès.

Six suspects déjà incarcérés, la mafia DZ impliquée

“Il s’agit d’une affaire d’extorsion” confirme une personne proche de l’enquête.

Sur les 21 arrestations, dont trois femmes, six personnes étaient actuellement en détention et ont été extraites. Il s’agirait là encore de membres de la puissante organisation criminelle la « mafia DZ », spécialisée dans le narco-banditisme et qui étend ses activités, notamment au racket.

La garde à vue durera quatre jours, le temps de déterminer les implications de chacune.

 
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