Émilie Dequenne souffre d’un corticome surrénalien, un cancer « agressif » et « super rare » de la glande surrénale

Émilie Dequenne souffre d’un corticome surrénalien, un cancer « agressif » et « super rare » de la glande surrénale
Émilie Dequenne souffre d’un corticome surrénalien, un cancer « agressif » et « super rare » de la glande surrénale
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Portefeuille Mondadori / Portefeuille Mondadori via Getty Im L’actrice Émilie Dequenne, ici au Festival de Cannes 2024, souffre d’orticosurrénalome, une tumeur maligne de la glande surrénale.

Portefeuille Mondadori / Portefeuille Mondadori via Getty Im

L’actrice Émilie Dequenne, ici au Festival de Cannes 2024, souffre d’orticosurrénalome, une tumeur maligne de la glande surrénale.

SANTÉ – « Il s’avère que, malheureusement, les choses n’avancent pas bien. (…) Je repars pour la chimio que j’ai subie il y a un peu plus d’un an. » Huit mois après avoir annoncé sur son compte Instagram qu’il “en rémission complète”Émilie Dequenne voit le cancer revenir dans sa vie.

Dans une longue interview donnée ce dimanche 1est Décembre dans l’émission Sept à huit de TF1, l’actrice de 43 ans, révélée dans Rosette des frères Dardenne, revenue sur son combat contre le cancer “avec un drôle de nom” : un corticosurrénalome.

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Un cancer rare et le plus souvent féminin

« Hyper rare » Selon Émilie Dequenne, la tumeur corticosurrénalienne est une tumeur touchant 1 à 2 personnes par million d’habitants chaque année. Selon le livret établi par le centre Gustave Roussy sur ce type de cancer, il survient le plus souvent chez l’adulte entre 40 et 50 ans, avec une prévalence plus élevée chez les femmes que chez les hommes. Cette tumeur peut également survenir chez les enfants de moins de 15 ans.

Le carcinome corticosurrénalien se développe sur la couche externe de l’une des deux glandes surrénales, située au-dessus des reins. Appelée cortex surrénalien, cette partie de la glande sécrète trois types d’hormones : les glucocorticoïdes, qui agissent sur le métabolisme ; les minéralocorticoïdes, qui régulent la tension artérielle ; et enfin les hormones sexuelles.

Le déséquilibre hormonal comme premier symptôme

Bien que l’adrénocorticalome soit associé à certaines maladies héréditaires rares, il survient chez la grande majorité des patients sans qu’aucune cause ou facteur contributif n’ait été clairement identifié. Ce sont souvent les signes cliniques qui orientent vers cette tumeur, notamment une sécrétion importante de cortisol, que l’on appelle syndrome de Cushing, et qui touche jusqu’à 10 % des corticomes surrénaliens.

Le syndrome de Cushing se manifeste d’abord par une prise de poids importante et une modification de l’aspect du visage et du corps, mais aussi l’apparition d’ecchymoses, d’une faiblesse musculaire, d’une fragilité osseuse, d’un diabète et d’une hypertension artérielle. .

Dans certains cas, le carcinome corticosurrénalien peut également entraîner une perturbation de la production d’hormones sexuelles, l’apparition d’une masse au niveau de l’abdomen, des nausées, des vomissements et des douleurs abdominales ou lombaires. C’est ce symptôme, associé à une grande fatigue, qui a mis Émilie Dequenne sur la piste du cancer. « Petit à petit, de fil en aiguille, un cauchemar commence. Une prise de sang bizarre, un scanner à faire… »explique-t-elle.

Chirurgie et chimiothérapie pour traiter la maladie

Selon l’Adrenal Association, l’adrénocorticalome est “une maladie agressive”, qui peuvent développer des métastases à distance (foie, poumon, os…). Sa prise en charge doit donc faire l’objet de plusieurs examens dès le diagnostic, d’abord pour déterminer si la tumeur est restée localisée sur la glande surrénale, ou si elle s’est propagée aux organes voisins, mais aussi pour connaître son degré. de malignité.

La première phase du traitement du carcinome corticosurrénalien est la chirurgie, visant à éliminer les cellules cancéreuses et à limiter leur prolifération. Elle est associée à la chimiothérapie, notamment lorsque toutes les lésions ne peuvent pas être enlevées. La radiothérapie, ainsi que d’autres traitements ciblés, peuvent également être proposés selon le stade de la maladie.

Dans tous les cas, « nous parlons de rémission, pas de guérison »précise Émilie Dequenne dans son entretien accordé à Sept à huit. Depuis cet été, l’actrice doit faire face à une récidive de son cancer et s’apprête à l’être à nouveau “toutes les trois semaines pendant cinq jours à l’hôpital”et perdre à nouveau ses cheveux.

« Au fond, je sais que je ne vivrai pas aussi longtemps que je l’espérais. (…) Je n’ai que 43 ans. J’ai toujours rêvé de vivre au moins 80 ans et de m’endormir en permanence dans mon sommeil. C’est ce que je demande. poursuit Émilie Dequenne, qui dit oui « confiance dans la médecine ». Elle n’a désormais qu’un souhait : que la recherche pour traiter le carcinome corticosurrénalien “continue d’avancer”.

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