Police et secours sur les lieux de l’accident d’un autocar espagnol à PORTÉ-Puymorens qui a fait au moins deux morts, dans le sud-ouest de la France, le 1er décembre 2024. (AFP / Jean-Christophe MILHET)
Un autocar espagnol circulant entre Barcelone et Andorre a heurté dimanche une falaise sur une route de montagne des Pyrénées-Orientales, un accident qui a fait au moins deux morts et sept blessés graves, selon la préfecture.
Le « bilan provisoire » dressé par Didier Carponcin, sous-préfet des Pyrénées-Orientales dimanche soir lors d’un point presse, fait également état de « 26 personnes légèrement blessées ».
L’accident s’est produit vers 17h00 à Porté-Puymorens à la tombée de la nuit, et 47 personnes se trouvaient à bord de l’autocar, dont le chauffeur, a expliqué M. Carponcin.
“C’était un bus venant d’Andorre sur la RN320, venant du Col de Puymorens, le bus a violemment percuté le côté gauche de la route et s’est arrêté, le choc a été très violent”, a-t-il précisé. -il a ajouté.
– Passagers colombiens –
Les passagers du bus sont principalement de nationalité espagnole et colombienne, a-t-on appris auprès des autorités, et un enfant de quatre ans fait partie des blessés en relative urgence.
Près de 200 pompiers ont été mobilisés sur place, venus des Pyrénées-Orientales, ainsi que des départements voisins de l’Ariège et de l’Aude. Ils ont également reçu du renfort de pompiers catalans et andorrans, venus en soutien dans cette zone frontalière.
Les blessés ont été évacués vers les centres hospitaliers de Toulouse, Perpignan, Foix et Puigcerda, à une vingtaine de kilomètres du lieu de l’accident, du côté espagnol de la frontière.
Sauvetage à Porté-Puymorens après l’accident d’un bus reliant Barcelone à Andorre, le 1er décembre 2024. ( AFP / Jean-Christophe MILHET )
Certains d’entre eux se trouvent dans une situation d’urgence absolue, poussant le représentant de l’Etat à insister sur le côté « provisoire » de l’évaluation.
L’accident a eu lieu sur la RN 320, route de montagne entre les Pyrénées-Orientales, l’Ariège, Andorre et l’Espagne, là où le bus a quitté sa voie.
Sur les images envoyées par les autorités, il semble avoir traversé la route et s’être écrasé contre la falaise du côté du conducteur. Un côté entier du véhicule a été arraché par frottement avec la paroi rocheuse.
Au micro de BFM TV, le maire de Porté-Puymorens, Jean-Philippe Augé, a précisé que les passagers du car avaient quitté Barcelone dimanche matin, pour une excursion au Pas de la Casa, une commune d’Andorre réputée pour son devoir. -magasins gratuits. L’accident s’est produit alors que l’autocar rentrait à Barcelone, a-t-il précisé.
Pour apporter les premiers secours dans cette zone rendue difficile d’accès par les routes sinueuses, cinq hélicoptères de la sécurité civile et de la gendarmerie ont donc été mobilisés, a souligné la préfecture.
– Cellule psychologique –
Le procureur de Perpinan, Jean-David Cavaillé, a indiqué à l’AFP qu’une enquête avait été ouverte pour déterminer les causes de l’accident.
Gendarmes, membres d’un service de pédiatrie de Toulouse et secours sur les lieux de l’accident d’un autocar espagnol à Porte-Puymorens, dans les Pyrénées-Orientales, le 1er décembre 2024. (AFP / Jean-Christophe MILHET)
“Est-ce une erreur humaine, est-ce lié à des problèmes techniques, de freins, que le bus a rencontrés, je ne peux pas le dire pour le moment”, a déclaré le sous-préfet, alors que la zone de l’accident est entièrement bouclée par la police, pour des raisons de sécurité. de l’enquête.
Des « témoignages » font état des « zigzags » que faisait le bus avant d’être endommagé, a-t-il concédé.
La préfecture a également annoncé qu’une « unité psychologique a été activée pour accompagner les victimes et leurs familles ».
Les conditions météorologiques n’étaient pas défavorables au moment de l’accident, “il n’y avait ni neige ni glace”, a assuré à l’AFP Jeanine Ribo, adjointe au maire de la commune voisine de Porta.
« C’est un endroit très étroit, où la falaise s’avance sur la route », ajoute-t-elle.
Dans cette commune située à deux heures de route de Toulouse et de Perpignan, un centre de vacances a été ouvert dimanche soir pour accueillir 12 occupants de l’autocar, qui n’ont pas été blessés.
L’accident s’est produit dans ce petit village qui abrite une station de ski. Il n’a pas encore ouvert ses portes faute de neige.