Émilie Dequenne avait réussi à le repousser, un temps. Atteinte d’un cancer rare, l’actrice belge a annoncé qu’elle serait en rémission courant printemps 2024. Selon elle, elle pourrait à nouveau tourner. Dimanche 1er décembre 2024, elle a fait savoir lors de la diffusion de son portrait dans l’émission Sept à huit, quoi le cancer gagnait du terrain. “J’ai vu mon médecin pour vérifier l’évolution du traitement, et il s’avère que malheureusement il n’évolue pas bien”elle a annoncé. « Il y a une partie de mon cancer qui répond et une autre qui ne répond pas, voire progresse. La partie qui progresse est plus grande que la partie qui rétrécit. »elle a expliqué. “C’est reparti pour la chimio que j’ai eu il y a un peu plus d’un an avec même une petite dose en plus de quelque chose de nouveau”a-t-elle ajouté, expliquant que son cancer était très rare. « Elle touche une à deux personnes sur un million par an dans le monde. »
« Être capable de tirer, c’est la partie la plus difficile »
Face à l’actrice, Audrey Crespo-Mara lui demande ce qui lui manque le plus dans sa vie antérieure. “Négligence”répondit-elle. « Sans penser à la mort, à la santé, je n’ose même pas compter le nombre de médicaments que je prends par jour », elle a expliqué. “Et les films, surtout, pouvoir tourner, c’est le plus dur”, a-t-elle confié. “Je ne travaille plus, pour les intermittents du spectacle c’est une catastrophe” a-t-elle ajouté. « Au début, j’avais vingt euros par jour pour vivre. » Pour l’actrice, il était impossible de filmer avec ce traitement. « Je me fatigue plus vite, mon traitement a tendance à me donner un peu le vertige, je peux être un peu confus mentalement parfois, je peux avoir des difficultés à me concentrer, je n’arrive plus à lire un livre »elle a expliqué. “J’avais des projets, mais ils ont été soit avortés, soit reportés”, a-t-elle ajouté. Malgré tout, pour l’actrice, il est extrêmement important de parler de cette maladie. “Ça me fait beaucoup de bien” a-t-elle dit au journaliste. « C’est déjà tellement lourd et difficile à vivre, on se sent très seul, je suis très entouré, mais dans la souffrance il y a une forme de solitude extrême. Je sens au fond que j’ai besoin d’en parler alors j’en parle, c’est mon petit médicament. a-t-elle ajouté.