Antoine Armand alerte sur les risques d’une crise économique majeure

Antoine Armand alerte sur les risques d’une crise économique majeure
Antoine Armand alerte sur les risques d’une crise économique majeure

Invité de BFMTV/RMC, le ministre de l’Economie, Antoine Armand, a tiré la sonnette d’alarme ce jeudi matin. « Mieux vaut avoir un budget qui ne correspond pas exactement à ce que l’on souhaite que pas de budget du tout »a-t-il insisté, ouvrant ainsi la porte à des concessions sur les textes budgétaires en discussion. Face à la menace d’une crise économique et financière, il s’agit selon lui d’éviter de « plonger le pays dans l’inconnu ».

Sur la table des négociations, des sujets explosifs. Notamment les taxes sur l’électricité, un poste sensible pour des millions de foyers, mais sur lequel le ministre est resté vague. Une ligne rouge cependant : « Les entreprises ne doivent pas devenir la variable d’ajustement budgétaire »a-t-il prévenu, alors que sénateurs et députés ont enregistré mercredi une baisse des réductions de cotisations patronales à hauteur de 1,6 milliard d’euros. Une pilule que le groupe présidentiel, Ensemble pour la République, avale à contrecœur.

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“La n’est pas la Grèce”

Dans un contexte électrique, Antoine Armand a voulu chasser les spectres agités par la porte-parole du gouvernement, Maud Bregeon, qui a parlé ce week-end d’un « Scénario grec ». “La France n’est pas la Grèce”a-t-il insisté, avant d’énumérer les atouts tricolores : « une économie solide, un taux d’emploi élevé, une attractivité reconnue et une puissance démographique qui font la différence. »

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Mais derrière les phrases rassurantes, la tension est palpable. A la veille de la décision de l’agence S&P sur la notation de la dette française, le ministre a multiplié les images marquantes : «Si le gouvernement tombe sans budget, c’est comme si un avion à haute altitude perdait le contrôle. » La voie alternative, prévient-il, est celle de « la dégradation, la dislocation du pays, le saut dans l’inconnu budgétaire et financier ».

Un appel à la responsabilité collective, y compris de la part de l’opposition, que le ministre résume dans une formule acerbe : « Ce n’est pas parce que nous sommes contre un Premier ministre que nous jouons avec l’avenir de la nation. »

 
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