Le total pourrait atteindre 1.282 suppressions si les salariés refusent de changer de site, selon le syndicat Force ouvrière.
L’équipementier automobile français Valeo – 109 900 salariés – vient d’informer les organisations syndicales que huit sites français (Sainte-Florine, Amiens, Reims, Limoges, Laval, L’Isle-d’Abeau, La Verrière, La Suze-sur-Sarthe) voient leurs effectifs réduits. Au total, 866 postes seront supprimés en France, dont 174 par départs volontaires. L’usine de Suze-sur-Sarthe, qui figurait cet été parmi trois sites français susceptibles de trouver preneur, va fermer.
Les opérateurs qui le souhaitent peuvent être transférés à Sablé-sur-Sarthe. Les salariés du centre R&D de La Verrière (Yvelines), qui sera également fermé, pourront rejoindre deux autres centres, à Cergy ou Créteil. Le site de L’Isle-d’Abeau, cité cet été, sera entretenu et converti à une nouvelle technologie d’hybridation. Certains syndicalistes s’interrogent sur l’avenir de l’usine de Mondeville, qui pourrait être reprise.
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Valeo justifie ce projet parce que « difficultés rencontrées sur le marché automobile en Europe » et souligne qu’il vise « pour ajuster vos capacités » à son volume de production. Fin octobre, son directeur général, Christophe Périllat, rappelait que, parmi ses clients, plusieurs constructeurs automobiles reportaient ou réduisaient leurs projets. Ce plan affectera également les usines Valeo en Allemagne, en Pologne et en République tchèque, avec 188 suppressions de postes.
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