Jeff Van Gundy n’arrêtait pas de s’agiter sur le banc des Clippers, tandis que Tyronn Lue a été déçu en prenant son premier temps mort du deuxième quart-temps. Il faut dire que son équipe venait de concéder un troisième 3-points en moins d’une minute, l’écart atteignant +14 pour les Celtics (36-22).
Et c’était loin d’être fini pour Los Angeles, qui allait finalement prendre 12 paniers à 3 points dans ce deuxième quart-temps, un record égalé en un quart-temps car les Warriors, les Kings et les Blazers l’avaient déjà fait.
Côté jeu, les hommes de Joe Mazzulla n’ont rien fait de fou, mais en exploitant rapidement les bons déplacements, ils ont transformé 17 de leurs 24 tirs en 12 minutes, dont 12 sur 17 derrière la ligne à 3-points. Dans le détail, cela donne 4/4 pour Derrick Blanc3/4 verser Jaylen Brun3/5 verser Payton Pritchard1/3 verser Vacances à Jrué et 1/1 pour Sam Hauser. De quoi s’offrir la deuxième meilleure note sur un quart-temps de l’histoire, avec 51 points marqués, derrière les 55 points des Warriors et des Grizzlies…
Une « équipe 3&D » complète
“J’avais juste l’impression que nous jouions à un bon rythme” explique Payton Pritchard, à l’origine de cette explosion offensive. « Après des tirs réussis ou manqués, nous sommes repartis rapidement, sur nos zones. Et j’ai l’impression que quand tu joues vite comme ça, tu obtiens de très bons coups, et le rythme devient incroyable. »
Cela devient d’autant plus intenable pour les adversaires que les Celtics possèdent la première « 3&D Team » de l’histoire, avec un ensemble de joueurs qui défendent et tirent à 3-points.
Après le match, Tyronn Lue a surtout regretté les 3-points sur jeu rapide, notamment de Payton Pritchard, car ce sont ceux-là qu’il faut absolument éviter, pour ne donner aucun rythme à Boston.
« Il faut être conscient qu’ils vont prendre des clichés compliqués » résume le coach de Los Angeles. « Il faut être conscient qu’ils vont prendre des coups fous et qu’ils vont réussir. Il faut être capable de gérer ça, de rester concentré. On ne peut pas leur permettre de nous briser, quand ils prennent trois ou quatre paniers à 3 points alors que la défense est en place. On ne peut plus rien y faire, il faut continuer à jouer car on sait qu’ils vont tirer 50 tirs à 3-points. Si nous pouvons résister, si nous pouvons éviter les tirs à 3 points faciles, notamment sur les jeux rapides et les forcer à jouer sur des jeux arrêtés, alors nous avons nos chances. »