Pour le député PS, la question n’est pas de savoir s’il faut faire des économies, mais où les faire. “Depuis plus de dix ans, nous avons décidé de protéger l’école. Il a été estimé qu’il y avait trop de problématiques autour de l’éducation pour que celle-ci paie le prix des efforts budgétaires à consentir. C’est la conséquence de cela que nous voyons aujourd’hui.“
Il faut donc prendre des mesures mais, pour Martin Casier, la politique, c’est aussi choisir. “Aujourd’hui, les maladies de longue durée dans l’enseignement coûtent à la Fédération Wallonie-Bruxelles plus de 100 millions d’euros par an. C’est donc une dépense d’enseignant que nous n’avons pas et qui doit être remplacée. Certains de ces enseignants sont capables – ce sont même les syndicats qui le souhaitent – d’effectuer d’autres tâches. Si nous organisions une réorientation de carrière, un accompagnement de ces patients de longue durée, nous pourrions économiser des dizaines de millions d’euros dans le budget de la Fédération Wallonie-Bruxelles. C’est une mesure qui serait positive pour le budget et positive pour les travailleurs.“
“Il s’agit donc de choisir. Et c’est précisément ça que nous critiquons aujourd’hui : cTels sont les choix. Le gouvernement a décidé décentraliser notre enseignement, mettre en danger notre enseignement officiel, l’enseignement supérieur. C’est ce qui ne va pas.“