La série dure, entre le Racing et le Stade Français : c’est l’équipe visiteuse qui l’a remportée lors des cinq dernières confrontations. Et le Stade Français cherche cette victoire dans le derby, à Jean-Bouin, depuis plusieurs années… Le point sur les statistiques notables de ce derby francilien.
C’est l’un des rares véritables derbies, une authentique rivalité dans le championnat de France. Le Racing 92 se déplace à Jean-Bouin ce dimanche soir (21 heures), pour ce qui constitue l’affiche de cette 10ème journée de Top 14. Et la particularité de cette opposition ces dernières années, plus précisément lors des cinq dernières confrontations, c’est l’équipe à l’extérieur. ça gagne. Pire encore, les Soldats Roses n’ont plus gagné ce derby à domicile depuis 2017 ! Cela place bien l’enjeu de ce choc. D’autant que les hommes de Paul Gustard, promu entraîneur principal après le départ de Karim Ghezal il y a un mois, pointent à l’avant-dernière place après un premier tiers de championnat raté (6 défaites pour 3 victoires).
At Racing, defense, at Stade Français, opportunism
C’est bien simple, le Racing 92 se classe deuxième du championnat en termes d’efficacité défensive. Et c’est même le quatrième en Europe, derrière Glasgow, Lyon et Edimbourg. Les coéquipiers d’Henry Chavancy affichent un taux de réussite de 89,2% aux tacles.
Une curiosité, qui touche également le domaine défensif, concerne les hauteurs de plaquage. Et la consigne semble claire : le Stade Français et le Racing 92 sont les deux équipes (si l’on exclut Glasgow et Édimbourg) qui taclent au-dessus des hanches le plus souvent en Europe.
En touche, le Stade Français est la troisième équipe française qui chipe le plus de tirs adverses (20,5%). Et les deux équipes rivales sont, avec Clermont, celles qui sont les moins performantes en mêlée (77 %).
A lire aussi :
Top 14 – Les compositions du Stade français – Racing 92 : Les frères Alo-Emile au départ, Henry Chavancy capitaine…
Selon la légende, on ne fait pas mieux que le Stade Touloulain lorsqu’il s’agit de marquer après des revirements ? Toujours selon Opta, c’est pourtant loin d’être le cas. Les deux équipes d’Europe les plus à l’aise dans ces moments d’incertitude sont Northampton (35,1% des essais viennent de là) et les Parisiens (25,2%). Les Racingmen sont prévenus.