Chaque jour, AlloCiné vous recommande un film à (re)voir à la télé. Ce soir : un thriller captivant et primé à Cannes.
Cinq ans après le succès du long métrage Cairo Confidential, Tarik Saleh revient avec un thriller palpitant et percutant qui se déroule au cœur de la capitale égyptienne. Son titre ? La conspiration du Caire.
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Sorti en salles en 2022, ce long métrage captivant, d’une durée de 120 minutes, suit l’histoire d’un étudiant pris au piège d’une lutte de pouvoir politico-religieuse au sein de son université d’Al-Azhar. Suite à la mort du leader de l’islam sunnite, il se retrouve subitement engagé par les services secrets égyptiens dans le but d’espionner ses camarades.
Dans le rôle titre, on retrouve Tawfeek Barhom (qui a récemment joué dans le thriller Les Fantômes de Jonathan Millet), mais aussi Fares Fares (qui n’est autre que le protagoniste de Le Caire Confidentiel).
Un thriller captivant et palpitant
Et La conspiration du Caire n’a pas vraiment eu l’effet escompté au box-office national (avec seulement 520 936 spectateurs en salles), il a connu un grand succès en festivals.
Il a notamment été nominé aux César dans la catégorie « Meilleur film étranger », aux Lumières de la presse française comme « Meilleure coproduction internationale », mais il a surtout reçu le Prix du scénario au Festival de Cannes 2022. Une noble récompense pour le réalisateur qui a déjà fait ses preuves avec Cairo Confidential.
Aujourd’hui, La conspiration du Caire est considéré par beaucoup comme un fabuleux thriller politique et spirituel. La preuve en est la note que lui accordent les internautes d’AlloCiné : 3,9 sur 5. Côté presse, les journalistes lui ont attribué l’honorable moyenne de 3,8 sur 5, dont cinq étoiles de L’Humanité, LCI, Le Parisien, Marianne et Ouest-France.
Pourtant, rien n’était gagné d’avance pour Tarik Saleh. Et pour le cinéaste, il a été contraint de tourner son long métrage en Turquie, car il lui est interdit d’entrée en Egypte (depuis la sortie de son film en 2015, il figure sur la liste des indésirables des services de sécurité du pays).
« Pour représenter Al-Azhar, nous avons pu tourner dans la mosquée Süleymanye à Istanbul, un magnifique édifice construit au XVIe siècle, dont le maître d’œuvre, Sinan, a formé l’architecte de la Mosquée Bleue »explique le réalisateur. Un projet délicat donc.
Ce soir sur Arte à 21h00
