Le délit d’apologie du terrorisme avait été mis en œuvre et “soutenu par deux hommes de gauche, Manuel Valls, qui l’avait préparé, et Bernard Cazeneuve, qui l’avait défendu dans les chambres de l’Assemblée nationale et du Sénat”, a indiqué M. Retailleau. . “C’est inqualifiable” de vouloir le supprimer, a-t-il déclaré, en parlant du projet de loi La France insoumise visant à supprimer du code pénal le délit d’apologie du terrorisme.
Une loi de 2014
Le texte dénoncé par M. Retailleau a été déposé par le député LFI du Nord Ugo Bernalicis et ses collègues LFI. Il souhaite supprimer le délit d’apologie du terrorisme créé par une loi de 2014, estimant qu’en cette matière « la loi du 29 juillet 1881 traitant des faits relatifs aux délits d’apologie du crime, apologie des crimes de guerre » est suffisante. , d’apologie des crimes contre l’humanité ».
Le premier secrétaire du PS Olivier Faure a déjà critiqué le projet de loi LFI, estimant qu’il était « impératif de protéger les libertés publiques mais aussi de protéger les Français du fanatisme et des appels à la violence et à la haine ». Dans son discours de clôture du congrès du Crif, M. Retailleau a dénoncé un antisémitisme « de souche islamiste », auquel s’est « greffé » le « clientélisme électoral de ceux qui font de la cause palestinienne un argument de campagne électorale » et « ont choisi vendre leur honneur, vendre nos valeurs ».