Grégory Richard, Media365, publié le vendredi 22 novembre 2024 à 23h27
Opposé à Toulouse, au Parc des Princes, quelques jours avant sa nouvelle sortie en Ligue des champions, contre le Bayern, le PSG s’est rassuré au compte (3-0) à défaut d’avoir ébloui les observateurs.
Dès l’entame de la rencontre, les hommes de Luis Enrique ont cherché à mettre de la pression et de l’intensité dans les duels. Les premières occasions ont été, sans surprise, pour le club de la capitale. Il y a d’abord eu cette tête de Milan Skriniar déviée sur une talonnade par Lucas Beraldo, et sur laquelle Guillaume Restes a dû s’employer pour détourner en corner (6e). Il y a eu ensuite le remuant Warren Zaïre-Emery, auteur d’une frappe sèche du droit à l’entrée de la surface, pour une parade de Remains en deux temps (21e).
Pas de quoi déconcerter les Toulousains prêts à contrer, bien que souvent maladroits. L’une des meilleures occasions de la première période était pourtant pour les visiteurs, avec une déviation de Christian Casseres au premier poteau, que Joshua King ne parvenait pas à pousser dans le but, suite à une bonne anticipation de Matvey Safonov (19e).
Pour débloquer la situation côté parisien, il aura fallu un éclair de Joao Neves. Une brillante inspiration d’un centre lobé d’Achraaf Hakimi depuis la droite. Une passe valorisée par l’international portugais, des 20 mètres, d’une volée parfaite du droit, à ras de terre (1-0, 34e). De quoi permettre à Paris de prendre l’avantage à la pause.
Le début du deuxième acte ne rassurera plus les supporters parisiens. Bien sûr, c’est Achraaf Hakimi qui a allumé la première banderole d’une frappe lourde du droit (50e), mais au fil des minutes, l’excitation défensive s’est nettement accrue pour les locaux.
Zaïre-Emery, l’effet montagnes russes
A tel point qu’à 20 minutes du terme, Zakaria Aboukhlal se laissait seul derrière la défense parisienne, pour un face-à-face avec Safonov. Pour l’agacer, l’excellent retour de Warren Zaïre-Emery au point de penalty, pour un tacle rageur (69e). L’international français qui offrira, malgré lui, une nouvelle occasion franche à Toulouse, deux minutes plus tard. Un centre mal assuré que Shavy Babicka arrêtait d’un tir du gauche au-dessus de la barre (71e). On peut aussi ajouter cette double frappe de Frank Magri, dix minutes plus tard, sur laquelle Safonov a dû constamment se déployer près du poteau (80e).
Paris s’est fait peur, mais va finalement tuer tout suspense dans les dix dernières minutes. C’est d’abord Lucas Beraldo qui profitait d’un mauvais dégagement défensif pour envoyer le cuir dans la lucarne, d’une demi-volée venue du gauche (2-0, 83e). A peine entré, Vitinha a parfaitement complété la réussite de son équipe, sur une ouverture de Randall Kolo-Muani, conclue avec sang-froid, grâce à sa patte droite (3-0, 90e).
Avec ce résultat positif, Paris évite de retrouver Monaco trop près au classement, après le succès du club de la Principauté contre Brest, un peu plus tôt (3-2). Les Parisiens comptent encore six points d’avance sur l’ASM au classement, avant de jouer mardi leur avenir européen à Munich et de recevoir Nantes lors de la prochaine journée de championnat. Dans le même temps, Toulouse espère reprendre sa marche en avant le 1er décembre, lors de la venue d’Auxerre.