L’heure est à une nouvelle séance photo pour les trente candidates à l’élection Miss France 2025 avec la traditionnelle séance en maillot de bain. Deux photos, de loin puis de près, qui outre les portraits officiels, accompagneront les reines de beauté jusqu’au soir du scrutin, le 14 décembre. Depuis dimanche dernier, les jeunes femmes sont en séjour d’intégration en Côte d’Ivoire. L’occasion pour eux de préparer le jour J et de faire leurs preuves auprès du jury.
Depuis leur arrivée à Abidjan, elles se sont livrées à plusieurs activités, en plus du redoutable test de culture générale qui sera pris en compte dans la sélection des quinze candidates par le comité Miss France. Si l’étape du maillot de bain est plus difficile pour certains que pour d’autres, moins à l’aise pour dévoiler leur corps devant l’objectif, tout le monde s’est prêté au jeu ces deux derniers jours. Et c’est dans un décor de rêve que les Miss ont posé : les splendides jardins de l’hôtel Sofitel d’Abidjan, où séjourne la délégation Miss France pour le voyage. Soleil, verdure, couleurs flashy et fleurs dans les cheveux, les jeunes femmes se sont amusées à se fondre dans ce cadre idyllique empreint de culture ivoirienne.
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Des maillots de bain choisis par les Miss elles-mêmes
Gros changement cette année côté mode : les Miss ont pu décider du choix de leur maillot de bain ! Une grande première pour le concours Miss France 2025, qui s’appuie habituellement sur le talent d’Aurore Donguy, styliste des candidates depuis des années. Une démarche saluée par cette dernière, qui estime que cette innovation permet aux Miss de gagner en autonomie. « Les filles s’habillent elles-mêmes, on entre dans leur univers, c’est intéressant de voir leur personnalité à travers leurs vêtements. C’est une façon plus moderne de s’exprimer à travers des tenues », nous dit-elle. Cette année, le travail est donc partagé entre les jeunes femmes et Aurore, selon qui il reste important que ces dernières « se sentent belles et puissent toutes participer à la compétition à leur niveau. »
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Une manière idéale de les découvrir davantage, mais aussi de faire honneur aux préoccupations environnementales du comité, entre autres, voyager plus léger. Une demande qui vient directement du président de la Société Miss France, Frédéric Gilbert : par souci d’écologie, il a demandé de réduire le volume des cartons qui accompagnent les candidates. Un travail qui a demandé aux Miss de s’organiser, mais qui semble payer dans les résultats, comme nous le raconte Romane Agostinho (Miss Auvergne) : « On sait ce qui nous va et ce qu’on aime porter, donc ça nous apporte une valeur ajoutée. et cela nous donne confiance.
Un sentiment partagé par Jade Fansonna (Miss Guyane), qui trouve l’équilibre entre looks imposés et liberté idéale : “Il y a des jours où on est toutes habillées de la même façon et d’autres où on peut se permettre de dévoiler son style vestimentaire, et c’est parfait.” comme ça. » Pour Julie Dupont (Miss Île-de-France), choisir sa tenue est aussi l’occasion de partager ses valeurs : « Je suis contre la fast fashion. 75% de ma valise est constituée de biens d’occasion, cela me permet de montrer qu’on sait bien s’habiller et respecter la planète […]. Il faut évidemment avoir un peu de moyens pour mettre de l’argent dans des tenues, mais c’est quelque chose à préparer, j’ai pas mal économisé. »