Par
Maxence Gorregues
Publié le
21 novembre 2024 à 21h41
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Ils ne pensaient pas vivre une telle épreuve en quittant leur travail en fin d’après-midi, ce jeudi 21 novembre 2024. Sachant que le trafic ferroviaire était perturbé en raison des intempéries dues à la neige, cinq collègues travaillant près de Serquigny (Eure) et résidant à Caen (Calvados), ont décidé se rallier Bernay en voiture, après le travail. Arrivés à la gare à 17h30, ils n’ont quitté le quai qu’à 21h10, après plus de 3h30 d’attente dans le froidpour aller me réchauffer dans la maison de l’association. Ils attendaient un train qui n’est jamais arrivé…
Ils déplorent le manque d’informations
“On s’est dit qu’en venant directement en gare de Bernay, on avait plus de chances de prendre un train qui allait jusqu’à Caen, en venant de Paris ou de Rouen, qu’en en prenant un à Serquigny”, explique Benoît, usager de la SNCF. C’était sans compter sur de nombreux problèmes rencontrés par la Société nationale des chemins de fer pour faire circuler les trains en fin de journée jeudi.
La situation était d’autant plus compliquée qu’en raison d’un mouvement de grève constaté ce jeudi, la gare était fermée à leur arrivée. « C’est pour cela que nous attendions dans le froid un train qui n’est jamais arrivé. » Avec ses compagnons de voyage, ils déplorent le manque d’informations. « Pas un message sonore, pas du personnel SNCF, pas une alerte… Rien ! Nous sommes gelés. Il y a même des enfants. »
Abri
Alertée, la gendarmerie a prévenu la commune de Bernay pour venir en aide à ces passagers sans train. Un adjoint au maire a ouvert le centre associatif voisin pour les abriter le temps que chacun trouve une solution. A 21h30, Benoît et ses collègues attendaient qu’un proche vienne les chercher à Bernay, pour rentrer à Caen.
« Le sous-préfet est même venu nous voir pour prendre conscience de la situation. » Des pizzas leur ont été proposées. Désormais, un train vers 22h30 est évoqué…
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