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PROCÈS – Les réquisitions sont tombées. Lors du procès de Pierre Palmade qui s’est ouvert ce mercredi 20 novembre à Melun, le procureur a requis cinq ans de prison, dont trois avec sursis contre l’humoriste qui a provoqué un accident l’an dernier alors qu’il conduisait sous l’emprise de stupéfiants. La collision a fait trois personnes d’une même famille grièvement blessées : un homme de 38 ans, son fils de 6 ans et sa belle-sœur de 27 ans, qui a perdu dans l’accident le bébé qu’elle attendait. .
Pierre Palmade est un récidiviste dans cette affaire en raison d’une condamnation en 2019 pour usage de drogue. Il encourt ainsi une peine de quatorze ans d’emprisonnement et de 200 000 euros d’amende.
Avant les réquisitions, l’avocat des parties civiles Me Mourad Battikh avait souligné dans sa plaidoirie que ses clients « j’ai perdu le goût de la vie « . En référence aux propos de l’acteur lors de son audition, expliquant qu’à cause de la drogue, il avait « perdu le goût de la vie ».
« Quand on perd un enfant, il n’y a pas de mots. Quand on perd un fœtus, il n’y a pas de loi »a poursuivi l’avocat des parties civiles. Dès le début du procès, il a contesté le fait que Pierre Palmade ait été débouté pour « blessures involontaires » et pas pour “homicide involontaire”malgré le décès du bébé de la jeune femme, qui n’est pas considéré comme une personne car décédé avant sa naissance.
Mourad Battikh a regretté que « La loi française protège mieux les animaux que les enfants à naître ». « Vous renversez un chiot de 3 mois sur votre parking, vous devez en répondre pénalement. C’est absolument ahurissant.il a dénoncé.
Mais ce mercredi, le procureur a estimé que « Ce n’est pas à la justice de trancher ce débat. C’est pourquoi les poursuites n’ont pas persisté et ont suivi la jurisprudence […] de la Cour de cassation » sur le statut juridique du fœtus.
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